Imagine-toi, un bon matin, on te propose de partir vivre en Nouvelle-Zélande ? S’expatrier oui, mais sans devoir dilapider tes économies, comme cela est souvent associé aux voyages « longs termes ». Mais que tu peux obtenir un visa qui te permettra de t’installer et de travailler en Nouvelle-Zélande en moins d’une semaine ?
Bon, c’est sûr que s’expatrier « pour de bon » à l’autre bout du monde (à 19 000 km, pour être précis) en Océanie, en plein milieu du Pacifique, ça suscite des questions, des incertitudes, et j’en passe. C’est pour ça que le Programme Vacances Travail (PVT) (ou Working Holiday Visa « WHV » en anglais) est le compromis idéal pour voir si la vie en Nouvelle-Zélande pourrait te plaire.
Le WHV t’offre l’opportunité de partir vivre au pays des Kiwis pendant une année entière. Année pendant laquelle tu seras libre d’alterner travail, vie en ville, road trip, volontariat, et j’en passe. Le tout dans un décor et des paysages dignes du Seigneur des Anneaux.
J’ai pensé que ça pourrait être intéressant de raconter mes premières semaines en Nouvelle-Zélande. Et, en parallèle, d’y détailler les démarches administratives une fois arrivé sur place. Bien que les Kiwis soient bien plus relax et « easy going » que nous, certaines étapes sont un peu plus compliquées qu’en Australie, par exemple.
Bref, on va voir tout ça pour que tu puisses démarrer ton PVT du bon pied, et donner un aperçu concret de la vie néo-zélandaise, avec ses bons (mais aussi ses moins bons) côtés !
[Cet article de blog est la suite « logique » de celui dédié aux préparatifs d’avant-départ pour la N-Z]
Vivre en Nouvelle-Zélande | Sommaire & épingle
Sommaire de l'article
- Pourquoi partir vivre en Nouvelle-Zélande ?
- 3 choses à savoir avant de s’installer en Nouvelle-Zélande
- L’arrivée en Nouvelle-Zélande : où se loger la première semaine ?
- Les 3 démarches essentielles pour vivre en Nouvelle-Zélande
- Ma première semaine en Nouvelle-Zélande : démarches faites et un contrat de travail signé !
- Quel budget pour vivre en Nouvelle-Zélande ?
- Prêt à partir vivre en Nouvelle-Zélande ?
Pourquoi partir vivre en Nouvelle-Zélande ?
Avant d’en venir aux démarches à faire sur place, petit aparté pour ceux qui se demanderaient sur la Nouvelle-Zélande est faite pour eux.
Une des questions qui revient le plus souvent, notamment via instagram, c’est celle du « choix » entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande pour y faire son PVT.
J’ai découvert l’expatriation « temporaire » possible grâce au WHV en partant en Australie, fin 2015. Je pensais partir 6 à 8 mois, j’y resterai finalement 2 ans, avant 6 mois et demi en Asie du Sud-Est. Bref, je raconte ces 2 années dans l’article « Comment j’ai voyagé 2 ans avec 2000€ ?
Lire l’article « pourquoi j’ai choisi cette assurance ? »
Une fois rentré, comme beaucoup, sentiment d’incompréhension total de mes proches, de mes potes. Reprendre une vie « normale » « métro/boulot/dodo » était impensable.
Donc repartir, en Nouvelle-Zélande cette fois, est apparu comme une évidence vu que le PVT y était également possible.
Et voici pour te donner un petit aperçu que tu saches à quoi t’attendre en y allant.
3 choses à savoir avant de s’installer en Nouvelle-Zélande
1. Tu y verras les plus beaux paysages de ta vie
Difficile de commencer par autre chose, car si tu googles « Nouvelle-Zélande », tu tombes rapidement sur des paysages incroyables.
Après près de 3 années à l’étranger, durant notre road trip à travers les 2 îles, la Nouvelle-Zélande a surpassé tout ce que j’avais pu voir à l’époque.
Entre le Mont Aoraki/Cook, sa chaine de glacier, les volcans de Taranaki et du Tongariro National Park. Sans parler des vues au sommet du Roys Peak (à faire avant le lever de soleil!) ou de Ben Lomond à Queenstown.
Lever de soleil au sommet de Roys Peak, Wanaka
Je n’ai pas honte de dire que j’ai parfois été ému devant la puissance de mère Nature.
2. La Nouvelle-Zélande est plus adaptée aux voyageurs « matures »
Je distingue ici ceux qui s’installent en ville, y trouvent un job et y restent de longs mois de ceux plutôt du type « backpacker » (salut c’est nous), qui sont plutôt nomades, alternent road trip, bénévolat, période de travail, etc.
Si tu souhaites un PVT où tu feras la fête tous les soirs, rencontreras des voyageurs tous les soirs en free camps (bivouacs), tu risques d’être déçu.
Bien sûr, il y a des tas de voyageurs, et tu y feras des rencontres. Autant j’étais de ceux qui ont beaucoup profité en Australie, en Nouvelle-Zélande, j’étais content d’avoir de base un côté « loup solitaire ». Surtout quand j’ai travaillé et économisé pendant 5 mois au milieu de nulle part.
Le tourisme est évidemment très développé en N-Z. Beaucoup s’y rendent pour un voyage en famille, ou en couple, souvent pour quelques semaines ou 2-3 mois.
Il y aussi une belle communauté « backpackers » / PVTistes. Mais en dehors des grandes villes et des fermes, les rencontres sont moins fréquentes (surtout si tu veux préfères road tripper « hors saison », pour éviter les foules).
Mais j’ai découvert que j’adorais partir en randonnées seul, faire moins de rencontres, mais qui mènent à des discussions plus « profondes » ou encore savoir apprécier passer du temps avec moi-même.
Sommet de Ben Lomond, Queenstown
Ce qui change pas mal des soirées beer pong à 20 en Australie, qu’on se le dise.
3. Trouver un travail est facile, trouver un bon travail l’est moins
Pour ceux qui souhaitent réellement s’expatrier et vivre en Nouvelle-Zélande pour du long terme, les meilleures chances sont de posséder des compétences dans des domaines recherchés par le marché de l’emploi néo-zélandais.
Le gouvernement a en effet établi 2 listes de secteurs dans lesquels le pays manque de main d’oeuvre. Tu peux retrouver ces listes sur le site de l’immigration néo-zélandaise. Le site des expatriés « courrier international » en parlait déjà en 2018 dans cet article.
Pour donner une idée, en 2019, la « Immediate Skills shortage List » reprenait notamment :
- Charpentier
- Comptable
- Menuiser
- Sage-femme
- mécanicien automobile
- plombier
- carreleur
Donc si tu as un diplôme dans un des secteurs repris dans l’une des listes, ton expatriation devrait être bien plus simple, il faudra trouver un employeur qui sera prêt à t’accompagner dans les démarches administratives, ceci dit.
Pour nous, bons backpackers avec pas/peu d’expérience, ce sont en général les travaux en ferme, en agriculture, dans la construction ou dans l’hospitality (restauration, bars) qui sont souvent les plus accessibles.
Il est cependant possible, souvent en s’éloignant des grandes villes, de trouver des jobs qui gagnent bien mieux, c’est perdu entre Napier et Gisborne que j’ai pu travailler dans une usine et accumuler parfois jusqu’à 70h (si si..) et ainsi économiser une belle somme pour acheter mon van.
J’ai d’ailleurs écrit une sorte de guide complet pour trouver un travail en Nouvelle-Zélande, j’y raconte aussi mon expérience et combien j’ai pu économiser sur place.
Rentrons désormais dans le vif du sujet, à savoir les démarches prioritaires à ton arrivée.
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L’arrivée en Nouvelle-Zélande : où se loger la première semaine ?
Au niveau du logement, il y a plusieurs façons de faire, qui dépendra du caractère de chacun et chacune, du nombre de personnes, des envies, etc.
(Je parle du choix de la ville d’arrivée et de la réservation du vol dans d’autres articles)
Du coup, je vais essayer de les passer brièvement en revue (j’ai testé la plupart), et en fonction, j’espère que ça te donnera une petite idée sur tes préférences.
(Ces logements sont pour certains viables pour ton arrivée ou quelques semaines, si tu souhaites t’installer pour plusieurs mois à Auckland, Wellington ou autre, les colocations ou « sharehouses » sont le meilleur plan, tu en trouveras sur Trademe, Flatmates ou simplement sur les groupes FB dédiés)
1. Les auberges de jeunesse / hostels
C’est le type de logement que je recommande le plus aux PVTistes qui arrivent dans une nouvelle destination. Les auberges sont particulièrement top pour les voyageurs solos, ça permet de rapidement rencontrer du monde, de socialiser et d’éviter de se poser trop de questions (ai-je bien fait de partir? blabla).
L’auberge YHA d’Auckland. Source : Booking.com
Et les rencontres sont une des choses les plus importantes lors d’un PVT à l’étranger, donc pourquoi attendre ?
Quelques auberges que je recommande en Nouvelle-Zélande :
➤ Auckland : YHA Auckland City
➤ Wellington : le Nomads Capital Backpackers
➤ Christchurch : Jailhouse Accommodation
➤ Queenstown : JUCY Snooze Queenstown
Bien que l’énorme majorité des expatriés arrivent à Auckland, si tu n’es pas encore totalement décidée sur ta ville d’arrivée, c’est un point que j’aborde dans l’article sur les préparatifs.
Ça reste uniquement la ville « d’arrivée », mais, potentiellement, ça sera celle dans laquelle tu vivras les premiers mois si tu y trouves rapidement un travail. Et en fonction des saisons et de tes envies, l’île du Sud peut être plus intéressante que l’île du Nord, et inversement.
2. Les logements « Airbnb » (plutôt pour les couples)
Même si pas mal d’auberges proposent aussi des chambres doubles privées, certains préfèrent chercher sur Airbnb. Pour être honnête, je n’ai pas testé en Nouvelle-Zélande.
Ayant d’abord voyagé seul en Australie, puis en couple en Asie du Sud-Est, je comprends parfaitement ceux qui arrivent à deux et ne souhaitent pas rester dans un dortoir de 8 ou de 12, haha.
En cherchant un peu, il y a des chambres privées qui débutent autour des 20€, mais ça monte vite. Donc à comparer avec des sites de réservations en ligne comme booking (surement le plus complet).
Au passage, en t’inscrivant par ce lien de parrainage, tu obtiendras 30€ de réductions dès ta première réservation d’une valeur minimum de 65€ (hors charge). Donc 4-5 nuits pourraient vous revenir à 35-40€ pour 2.
3. Découvrir le Couchsurfing
Le meilleur moyen de gagner de l’argent est de ne pas en dépenser. Pour ça, Couchsurfing est un super moyen de démarrer sa nouvelle vie en Nouvelle-Zélande en y rencontrer des Kiwis ou d’autres expatriés, tout en faisant des économies.
J’ai d’ailleurs écrit un article sur le sujet avec mes expériences en Australie. Peu avant mon départ, j’avais envoyé environ 8 demandes et j’avais reçu 2 réponses positives, de Léo et Taro.
PS : Couchsurfing n’est pas juste un moyen d’économiser, je l’explique plusieurs dans l’article dédié, le but de cette plateforme c’est avant tout la partage et la rencontre de cultures, basée sur l’échange, mais nier l’aspect financier serait être hypocrite.
J’ai donc passé mes 4 ou 5 premières nuits chez Léo, un brésilien qui a démarré par un PVT. Il a adoré le mode de vie néo-zélandais, il a fini par monter sa société de construction et y est désormais expatrié.
Mais après mes mois de travail, je suis retourné à Auckland pour acheter un van, et cette fois, c’est chez Taro que je passerai presque 2 semaines, en m’aidant dans ma recherche, une légende !
Avec Taro, le jour de notre départ en road trip !
J’ai découvert le Couchsurfing en Australie et je reste émerveillé par la générosité des hôtes qui t’accueillent comme ça sans rien attendre en retour (bon souvent il est évident que tu veux leur rendre la pareille en cuisinant quelques repas, ce genre de choses). C’est très méconnu chez nous, mais en Océanie, c’est très populaire.
4. Vivre en chez l’habitant en Helpx / Wwoofing / volontariat
Tout comme le Couchsurfing, le principe du HelpX est très répandu en Nouvelle-Zélande.
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, cela revient à être logé, nourri et blanchi chez un habitant (ou une famille) en échange d’environ 5 heures de travail par jour. Ça va des tâches ménagères à la garde d’enfant, à des travaux autour de la maison, etc.
J’ai d’ailleurs passé mes 2 derniers mois en Nouvelle-Zélande en faisant du HelpX chez Sue et Don, un couple Kiwi génial qui possédait 2 ranchs.
Je fais genre, mais c’était la deuxième fois de ma vie haha.
J’ai ainsi pu aller faire des randonnées au Taranaki ou au Tongariro quand le climat était le plus favorable, mais aussi trouver un acheteur pour mon van avant de rentrer en Belgique. Le tout, sans payer de logement et en vivant comme des Néo-Zélandais.
Le Helpx et le Wwoofing sont similaires. Le HelpX est moins cher et revient à 20€ pour 2 ans, autant dire rien du tout.
Ça peut être un super moyen d‘améliorer son anglais pendant les premières semaines sans dépenser un sou, car vivre avec une famille Kiwis signifie parler anglais 24h/24, et c’est de loin la meilleure manière de progresser rapidement.
Je raconte dans un article mon expérience d’un mois en HelpX dans un refuge pour kangourous en Australie ainsi que le principe en détail, si jamais.
Les 3 démarches essentielles pour vivre en Nouvelle-Zélande
Une fois que tu poses les pieds en Nouvelle-Zélande, prêt(e) à démarrer ta nouvelle vie, que ça voit avec l’intention de t’y installer définitivement ou non, il y a 3 démarches dont tu vas devoir t’occuper rapidement (dans cet ordre, selon moi) :
- Obtenir un numéro de téléphone néo-zélandais
- Ouvrir un compte en banque local
- Faire ta demande d’IRD number (Inland Revenue Department), obligatoire pour travailler en Nouvelle-Zélande.
PS : Pour le jetlag et le décalage horaire, le meilleur moyen de prendre le rythme, c’est de se forcer à s’adapter à la nouvelle heure. Si tu arrives à 13h, éclaté(e) de fatigue, tiens le coup jusqu’à 20-21h avant d’aller te coucher.
1. Obtenir une carte SIM locale
C’est une question récurrente sur les groupes FB « ai-je vraiment besoin d’un numéro néo-zélandais ? ». Pour moi, la question ne se pose pas vraiment, car je ne sais si ces personnes se verraient habiter et avoir une vie active en France sans numéro français…
Vivre en Nouvelle-Zélande pour une année, ça signifie que tu probablement devoir rechercher un emploi, devoir contacter des organismes, des services publics locaux, échanger ton numéro avec des locaux rencontrés, etc.
Il y a 3 opérateurs téléphoniques majeurs en Nouvelle-Zélande :
- Spark
- Vodafone
- 2degrees
Toutes proposent des offres avec des abonnements ou des cartes prépayées (option que je préconise, car généralement plus flexibles, à tous les niveaux).
Voici un petit tableau comparatif des offres intéressantes pour les voyageurs des principaux opérateurs téléphoniques en Nouvelle-Zélande :
2degrees | Vodafone | Spark | |
1,25 GB/mois | 19 NZD (+1hour free data/day) | 19 $ | 19 $ (+1,25GB bonus) |
2 GB/mois | 30 NZD (idem) | 29 $ | 29 $ (+4 GB bonus) |
4 GB/mois | 40 NZD (idem) | 36 $ (500 textos) | 49 $ |
Il y a aussi des offres à 10 NZD avec en général 250 MB, mais aussi des offres à 70-80 NZD pour 20-25 GB ou plus.
Sur papier, Spark semble l’opérateur le plus intéressant, et est d’ailleurs celui le plus prisé des backpackers/PVTistes. D’autant plus qu’un peu partout dans le pays, Spark a installé ses propres bornes Wi-fi, auxquelles leurs clients peuvent se connecter et utiliser jusqu’à 1 GB par jour. (Bien qu’en Nouvelle-Zélande, il y ait des bornes wifi accessibles à tous dans les grandes villes).
Cependant, j’ai décidé de souscrire chez 2degrees, car, un peu comme Telstra en Australie, ils sont supposés être ceux avec la meilleure couverture nationale, or, les villes, ce n’est pas mon truc. Ils ont une offre à 10GB pour 55 NZD qui était idéale pour moi, qui allais vivre dans une caravane sans wifi pendant 5 mois, haha.
Une fois que tu as fait ton choix, il suffit d’aller dans un magasin de l’opérateur, d’expliquer que tu veux une prepaid card et voilà. Prends toujours ton passeport au cas où et demande qu’il active pour toi, comme ça tu vérifies que tout est ok en sortant.
Et le forfait « Free » alors ? Étant belge, la question ne s’est pas posée. Mais la data n’étant pas donnée en N-Z, les 25GB pour 20€/mois sont très intéressants. Cependant, on lit de tout, des gens pour qui ça marche très bien, d’autres pour qui ça ne fonctionne pas. On lit parfois qu’après 3-4 mois ça ne fonctionne plus. Bref, quoiqu’il en soit, il faut selon moi un vrai numéro kiwi, comme déjà expliqué.
2. Ouvrir un compte en Banque néo-zélandais
À part si tu atterris avec 10-15 000€ en poche pour t’installer en Nouvelle-Zélande, tu vas tôt ou tard devoir travailler pour renflouer les caisses et économiser (pour l’achat d’un van, par exemple, c’est ce que j’ai fait (tu m’étonnes en arrivant avec 500 balles, haha)).
Les banques principales et adaptées aux expatriés sont :
- Kiwi Bank
- ANZ
- Westpac
- BNZ
Le souci pour ouvrir son compte, c’est que ça peut prendre du temps (2 semaines ou plus obtenir un rendez-vous), surtout durant les mois de septembre/octobre/novembre ou en janvier, car beaucoup de WHV arrivent à cette période.
L’astuce, ce de ne pas aller dans les bureaux de banques du centre (d’Auckland, de Wellington ou de Christchurch), mais plutôt dans les « suburbs » aux alentours en s’éloignant un peu.
C’est comme ça qu’en septembre, j’ai quand même eu mon rendez-vous et mon compte en banque ouvert en 3 jours.
Lors du rendez-vous, il faut apporter plusieurs documents (ça peut varier en fonction des banques, mais globalement c’est ça) :
- Une copie de ton passeport
- Une copie de ton Visa
- Une justification de résidence (ça varie d’une banque à l’autre, donc)
- Ton numéro fiscal français (numéro de registre national pour les Belges)
- Remplir un formulaire à télécharger sur leur site (pour ANZ en tout cas)
- Une somme (50$ mini, je crois) à déposer sur le compte
Il n’y a pas mal de choix concernant les banques, moi j’ai opté pour ANZ, car ils semblent moins exigeants sur le justificatif de logement, document le plus embêtant à obtenir de la liste.
Les documents varient d’une banque à l’autre. Et malheureusement, les preuves de réservation en auberge de jeunesse ne sont pas acceptées, en revanche, les preuves de locations de logement le sont. Tu peux retrouver les documents acceptés par ANZ ici.
Sinon, voici un tableau comparatif des justificatifs de résidences acceptés par banque.
Source : PVTistes.net
Dans mon cas, coup de chance, mon host Léo était chez ANZ, donc une simple lettre de sa part attestant que j’étais chez lui et qu’il était ok pour qu’on utilise son adresse pour l’ouverture ferait office de « justificatif d’adresse ».
J’ai tout amené le lendemain, mon banquier était sympa, et en 30 min j’avais mon compte courant & épargne avec mon cash dessus et avec accès depuis mon téléphone.
Il est également possible de préouvrir son compte en banque en Nouvelle-Zélande depuis la France ou la Belgique (notamment chez ANZ). Il faut vérifier, mais ça offre parfois la possibilité de transférer son argent sur son compte néo-zélandais (via Transferwise par exemple que moi j’ai toujours utilisé) avant même d’embarquer. Ce n’est pas obligatoire je ne l’ai pas fait, car il toute façon prendre rendez-vous pour confirmer l’ouverture..
Obtenir son IRD pour travailler en Nouvelle-Zélande
C’est là que l’ordre des démarches prend son importance. Si tu veux demander ton Inland Revenue Department Number, tu dois avoir un compte en banque N-Z déjà ouvert.
(Hors si tu dois attendre 2 semaines un rendez-vous, tu ne peux pas t’en occuper. En plus d’être « coincé » en ville, tu ne peux pas y travailler, pas top).
Bref, une fois que c’est fait, il faut se rendre sur le site de l’Inland Revenue Department, créer un compte MyIRD et suivre les étapes, ça prend 10 min et faut bien sélectionner l’option pour recevoir son IRD par email, le mien est arrivé 24h ou moins après ma demande, donc ça va super vite.
Si tu comptes partir vivre en Nouvelle-Zélande pour un an, il y a de fortes chances que tu finisses par bosser, et si tu bosses sans IRD number je crois que t’es taxé à 45% (c’est un non, haha).
Le taux de taxation normal en Nouvelle-Zélande étant à :
- 10,05% jusqu’à 14 000 NZD gagnés.
- 17,5% de 14 001 à 48 000 NZD
- 30% de 48 001 à 70 000 NZD
Ma première semaine en Nouvelle-Zélande : démarches faites et un contrat de travail signé !
Avant de terminer par la question épineuse du budget à prévoir, comme promis, voici le résumé de ma première semaine à Auckland, pour ceux et celles que ça intéresse !
Comme écrit plus haut, je suis donc arrivé dans mon nouveau pays d’accueil avec un peu moins de 800 dollars néo-zélandais uniquement. Pourquoi si peu ? Car j’aime prouver aux gens qu’on peut voyager longtemps sans avoir économisé des milliers et des milliers d’euros. Puis aussi, car j’avais déjà l’expérience de mes 2 PVT en Australie, donc petit challenge personnel.
Avant d’embarquer, j’avais commencé à repérer les sites avec des offres de jobs (Trademe, backpackerboard, etc). Donc une fois arrivé chez Léo en Couchsurfing, en parallèle des démarches administratives, je fouillais ces sites.
Le but c’était de trouver un job en dehors des grandes villes, pour réduire les coûts et avoir un meilleur taux horaire. Le plan c’était de travailler d’octobre à mars (j’étais déter haha), car Theresa, ma copine toujours aux études, me rejoindrait durant sa pause universitaire pour 2 mois de road trip ensemble. Or pour ça, fallait un van, ça aide en road trip.
Bref, c’est finalement sur un groupe FB que je tombe sur une annonce, offre peu alléchante (« long hours, hard work, repetitive »), mais le salaire pouvait atteindre 1300 NZD pour les plus grosses semaines. Et en NZ, c’est vraiment beaucoup.
Le truc c’est que c’était vraiment au milieu de nulle part, entre Gisborne et Napier, donc ça signifiait prendre 3 bus espacés sur 2 jours. C’était un peu un coup de poker, car ça signifiait me retrouver avec moins de 400 NZD dans un petit village (principalement maori). Mais le recruteur ayant répondu à toutes mes questions, j’ai réservé mon trajet sur Intercity.
J’ai eu le job, j’ai trouvé un camping hyper agréable, à 15 min du lieu de travail. Et j’ai pu louer la dernière caravane aménagée du camping pour 150$/semaine, les gérants étaient adorables.
Travailler en vivant dans une caravane pendant 5 mois en NZ, done.
J’ai donc vécu 5 mois dans cette divine caravane, à la breaking bad, j’avais mon espace à moi, mon frigo, ma TV et mon petit porche de retraité.
La vie de château.
ng aussi bien équipé et entretenu.
C’était pas toujours facile, car même si certains backpackers étaient là au début, ils ont vite abandonné, le travail était vraiment hard, la solitude a parfois pesé, mais j’ai pu économiser bien plus que prévu, pour un bon van notamment, et je n’ai plus eu à travailler jusqu’à mon départ.
Quel budget pour vivre en Nouvelle-Zélande ?
Question que je traite également dans l’article sur les préparatifs.
Mais pour te donner une idée, sachant qu’une semaine en auberge coute entre 70 et 100€, ce à quoi tu ajoutes 50-70€ de nourriture, ça donne environ 150€ par semaine, sans activité, donc on arrondit à 200€/sem. Si tu aimes sortir, ça peut vite monter.
Donc pour un premier PVT, je dirais que prévoir concrètement entre 1000 et 1500€ te donnera une certaine marge pour démarrer ta nouvelle vie en Nouvelle-Zélande.
Ça devrait te donner un bon mois pour t’acclimater, profiter un peu des environs et t’habituer au mode de vie Kiwi. Tu pourras aussi trouver des petits boulots à gauche à droit en attendant de trouver un travail plus stable, par exemple.
Prêt à partir vivre en Nouvelle-Zélande ?
Bon, j’espère que cet article t’aura été utile et que tu y vois un peu plus clair sur les démarches à l’arrivée.
Je reste persuadé qu’il ne faut pas trop planifier son aventure, mais que se préparer aux démarches et à ce qu’on souhaite faire à son arrivée peut faire gagner beaucoup de temps et donc de l’argent.
Si tu as d’autres bons plans, des éventuelles remarques ou questions, ou que tu souhaites simplement me faire savoir que l’article t’a aidé (ça fait toujours très plaisir pour le temps investi) via les commentaires ou directement via mon Instagram.
Partir vivre en Nouvelle-Zélande | les liens pratiques :
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Merci de m’avoir lu jusqu’ici en tout cas !
Backpackeusement,
Jérémy
10 Commentaires
Bonjour Jeremy, je pars en NZ (PVT) dans quelques mois et je te remercie pour toutes ces infos bien utiles à mes futures démarches sur place!
Je souhaiterais savoir quel(s) groupe(s) FB et sites tu me recommanderais pour trouver des petits boulots? je me suis incrustée dans le groupe New Zealand Backpackers mais il y a beaucoup de monde donc difficile de s’y retrouver. Merci !
Hello Maëva !
J’ai un article dédié au travail en Nouvelle-Zélande, je pense que j’y partage plusieurs pistes pour trouver un job sur place : https://www.jeremybackpacker.com/travailler-en-nouvelle-zelande/
Ce qui est certain, c’est que c’est beaucoup plus simple une fois sur place, et que chercher à trouver un emploi avant même de partir génère souvent beaucoup de stress pour peu de résultat (même si ça doit être possible).
Au plaisir,
Jérémy
Bonjour
Merci pour ces précieux renseignements, est-ce raisonnable à mon âge de vouloir bouger ? (67) Peut-on emmener son animal de compagnie ? (chat)
Il n’y a pas d’âge pour bouger !
Bien sûr, l’option PVT que je recommande souvent a une limite d’âge, donc à part les visa touristes (limité en durée), difficile de s’expatrier du jour au lendemain pour la NZ, si c’était le sous entendu de ta question.
Et je ne suis pas un expert en expatriation « définitive »..
Au plaisir,
Jérémy
salut, je prépare mon voyage et tes articles sont vraiment top! Pour ma part je pensais commencer par un petit tour en Asie avant d’arriver en nouvelle zélande, comment bien choisir sa ville d’arrivée?
Hello Alexandre,
Tu parle de la ville d’arrivée en NZ ou en Asie ?
En NZ, Auckland ou Wellington sont à privilégier pour l’ile du nord, car tu pourras facilement y faire les démarches de base (banques etc).
Pour l’île du sud Christchurch est la plus facilement accessible je pense, c’est moins capital qu’en Australie vu que le pays est plus petit, en vrai.
Je dirais juste qu’il est plus judicieux d’éviter l’île du sud en hiver (donc quand c’est l’été chez nous).
Au plaisir,
Jérémy
Jaimerais s’installer avec mes enfants sil- vous plait jaimerais tous savoir a nouvelle Zealand
Bonjour Pierre,
Malheureusement, le visa PVT n’offre pas la possibilité de partir avec un ou plusieurs enfants à charge.
Il faudrait alors se tourner vers un expert en immigration (chose que je ne suis pas).
Cela étant dit, les frontières sont toujours fermées pour la NZ.
Bonne chance !
Jérémy
hello merci pour toutes les infos elles fonts me servir pour partir
Hello Jean-Christophe !
Content que l’article t’ait été utile en tout cas !
Au plaisir,
Jérémy