Le fameux mythe du fruit picking en Australie. Le passage obligatoire pour tout PVTiste qui désire renouveler son Working Holiday Visa australien pour une seconde année (voire 3, désormais). Fruit picking donc, littéralement « cueillette de fruits ». Crois-moi, c’est tout sauf de la cueillette. À la limite du ramassage ou de la récolte de fruits. Mais même ces termes ne font pas justice à l’expérience en ferme australienne.
Le fruit picking englobe tout un tas de jobs relatifs au monde agricole. Pruning, packing, thining ou encore planting, pour en citer quelques-uns.
Mes 3 mois de ferme m’ont permis de financer l’achat d’un 4×4 (4×4 ou van, on en parle ?). Mais également de vivre le road trip le plus marquant de ma vie à travers le Western Australia. Autant te dire que ces mois de travail se sont révélés futiles par rapport à ce que ça m’a permis de vivre.
Le Fruit Picking en Australie | Sommaire & épingle
Sommaire de l'article
- Fruit picking Australie : les saisons
- Pourquoi et quand faire ses 88 jours de ferme ?
- Quels fruits rapportent le plus ?
- Comment démarcher et trouver un job dans fruit picking en Australie ?
- Mon expérience lors de mes 3 mois de fruit picking
- Comment devenir un bon fruit picker et gagner plus ?
- Mon salaire dans le fruit picking
- Fruit picking Australie : une expérience unique
Fruit picking Australie : les saisons
Si toi aussi tu rêves de devenir un ramasseur de fruits (non.), dis-toi que fruit picker ça sonne déjà un peu mieux (bof).
Bref, l’Australie c’est grand. Genre grand comme l’Europe. Donc le climat n’est pas le même partout. Certaines régions sont, en fonction du climat et des saisons, plus propices à la culture d’arbres fruitiers (ou arboriculture fruitière, oui, j’ai appris ce mot à l’instant aussi).
Bref, tout ça pour dire que, lorsque tu te décideras à trouver un job en ferme, il faudra te baser sur un guide de saisons et de récoltes. Plus simplement appelé le calendrier des récoltes australien.
La seule référence régulièrement mise à jour par la gouvernement australien s’appelle le Harvest Trail. Il reprend tous États australiens et recense toutes les régions agricoles du pays. Il fournit pas mal d’adresses de fermes dans chaque état australien.
Tu peux trouver des tas de guides de récoltes similaires, mais je ne sais pas s’ils sont souvent mis à jour. Or chaque année, les périodes de récoltes de fruits varient.
Et un calendrier des récoltes, ça ressemble à ça (exemple avec le Western Australia) :
Calendrier fruit picking WA
Autre information importante; les fermiers ont tendance à recruter les backpackers et à former leurs équipes avant que les fruits ne soient parfaitement prêts ou mûrs. Car dès qu’ils le sont, ils veulent qu’ils soient ramassés et récoltés au plus vite, pour ne pas qu’ils pourrissent.
Mais certains fermiers abusent, et font patienter les pickers pendant une, deux semaines voire plus. Ça nous est d’ailleurs arrivé à notre première ferme. Tous les 2-3 jours, on nous disait « dans quelques jours ». Donc avec tous les autres, au bout d’une semaine, on a cherché une autre ferme et on est parti.
Pourquoi et quand faire ses 88 jours de ferme ?
Pourquoi le fruit est-il si prisé par les backpackers ?
C’est vrai, le fruit picking australien n’est clairement pas le job le plus gratifiant. Mais il y a 2 raisons indéniables selon moi (bordel je parle bien aujourd’hui) :
- 88 jours de ferme = possibilité de renouveler son Working Holiday Visa en Australie. Et crois-moi que si tu veux voyager, explorer et vivre pleinement l’expérience du Visa Vacances Travail (ou PVT) en Oz, 2 ans ne seront pas de trop!
[Pour obtenir la 3e année de son WHV, ce n’est plus 88 jours, mais bien 6 mois de ferme à effectuer durant sa 2e année, là je trouve que ça se discute.] - Travail en ferme = travail dans un coin isolé (en général). Ce qui signifie que tu dépenseras beaucoup moins. Et que tout ce que tu gagneras (ou presque) restera sur ton compte en banque. Ou t’iras juste au pub du village de temps en temps, à la limite.
On ne juge pas la qualité des photos de cet article, j’étais à mille lieues de penser d’un jour lancer un blog voyage sur l’Australie haha.
Le rituel du vendredi au pub
Je l’explique davantage dans l’article « comment rapidement trouver du travail en Australie?« ; mais je pense que bosser à fond quelques mois pour ensuite profiter est ce qui marche le mieux. Ça n’engage que moi.
Important : pour que tes jours soient validés, il faut que tu travailles dans une des régions éligibles définies par le gouvernement australien, tu les trouveras ici.
La meilleure période pour faire ses jours de ferme ?
À quel moment durant ton Working Holiday Visa dois-tu faire tes jours de ferme ? Il n’y a pas de règle évidemment. J’ai tendance à conseiller les gens de le faire le « plus tôt possible ».
Si t’es un bon backpacker de base, tu ne roules pas sur l’or. Donc toute façon tu vas devoir travailler pour économiser. Pourquoi ne pas le faire en ferme et en même temps valider tes jours pour ton second visa ?
Lire l’article « pourquoi j’ai choisi cette assurance ? »
On (avec Jojo, mon travelmate de l’époque) a eu l’opportunité de faire nos 3 mois d’un coup dans la même ferme (je raconte tout en détail plus bas). Mais c’est loin d’être le cas pour tous. Et sur les groupes FB, tu verras souvent des messages de personnes qui arrivent à la fin de leur première PVT et auxquelles ils manquent toujours des jours de ferme.
Ne pas hésiter à se déplacer pour trouver le bon plan
Petite mise en contexte pour mon cas. Je suis arrivé mi/fin décembre à Perth (meilleure ville d’arrivée pour moi). Avec Jo, on s’est rapidement décidé à faire nos 88 jours de ferme. Sauf qu’en février, aux alentours de Perth, on n’était pas du tout dans la bonne saison.
On a donc pris un avion pour Melbourne, car c’était la saison des pommes et des poires qui arrivait dans le Victoria. Après un échec cuisant (faux plan), on trouvera la ferme dans laquelle on fera nos 3 mois de fruit picking. À 3h au nord de Melbourne.
On débutera fin février, et fin mai, on avait économisé un peu plus de 5000 AUD chacun. Mais surtout, on avait validé nos 3 mois de ferme pour le second visa (on en fera même fait 91, pour la frime).
Aussi, si ton premier objectif en arrivant en Australie est de faire tes fermes, si tu arrives en mars ou si tu atterris en juillet-août, tu devras peut-être adapter ta première destination en fonction du calendrier des saisons de récoltes.
Meilleure auberge de jeunesse sur Perth (selon moi) Billabong backpackers Sinon tu peux aussi voir toutes les auberges sur Perth. Si tu préfères les hostels sur Melbourne, je pense à tout, t'as vu.
Quels fruits rapportent le plus ?
C’est un peu l’éternel débat. La plupart du temps, les ramasseurs de fruits sont payés au rendement, » à la bin ». Donc forcément, tout le monde cherche le meilleur plan.
Ma conclusion, pour avoir pické des pommes, des poires, des coings, quelques cerises ET pour avoir fait des recherches sur le sujet, est qu’il n’y a pas de fruit parfait.
S’il y en avait le merveilleux fruit qui rapporte 300$ par jour sans se fatiguer, ça se saurait.
La vitesse de récolte dépend de plusieurs choses ; ton endurance, ta vitesse, la qualité des arbres, la taille des fruits, des gens avec qui tu bosses, etc.
Il y a cependant quelques tendances qui ressortent :
- Les plus petits fruits (cherries, strawberries) semblent moins pénibles physiquement, car moins lourds, et souvent des plus petites boxes à remplir. Certains disent avoir gagné énormément avec les cerises.
- À l’inverse, les gros fruits (qui poussent au sol du coup) sont plus éprouvants. Va ramasser un melon ou une pastèque 8h par jour et demande à ton dos comment il va.
- Du coup, les entre-deux comme les poires ou les pommes sont une bonne option. T’as quand même un sac de 15kg à remplir devant temps et une échelle à déplacer régulièrement, donc ça reste éprouvant.
- Je déconseille les bananes. Les récits et expériences qu’on m’a racontés ne sont pas excitants. Il faut une force de boeuf, car porté un régime de bananes entier, faut y aller. Les bananiers poussent dans des climats humides, donc risque d’araignées/serpents dans les arbres.
- Enfin, les mangues libèrent liquide acide, donc il faut des gants.
Mon meilleur fruit : le coing (ou quince en anglais) est un plus gros que la poire ou la pomme (plus fragile aussi). Mais c’est avec ce fruit qu’on a gagné le plus. Car parfois en moins de 10 coings, notre sac était rempli, et donc notre bin (de 450kg quand même) se remplissait plus vite.
Une bonne rangée de coings !
Comment démarcher et trouver un job dans fruit picking en Australie ?
Tu détestes tout ce qui touche aux démarches administratives, à l’envoi des CV’s, aux formalités pour décrocher un job de manière générale ? Bah tu seras ravi d’apprendre pour travailler en ferme, y a rien de tout ça !
Là-bas, tu trouves un plan, tu appelles, le fermier te (si tu comprends directement) dit qu’il reste 2 places, te demande si tu peux être là demain matin, tu dis oui, t’as un job.
Quand on s’est barré notre première ferme, c’est exactement comme ça qu’on a trouvé notre plan, en 20 min de recherches.
S’abonner sur Spotify ou sur Apple podcast
Je l’ai même rappelé 10 min après parce j’ai réalisé qu’il n’avait même pas pris nos noms le frérot. Du coup si 2 types se pointaient avant nous, bah « no more job mate ».
Le nerf de la guerre est de trouver des contacts de ferme. Il y en a dans l’Harvest Trail. Mais c’est aussi là que la solidarité entre backpackers entre en jeu. Il y a souvent des discussions à ce sujet dans les groupes FB.
Google est aussi ton ami « farmwork+ville » « fruit picking jobs + ville », ou les sites comme Gumtree ou fruitpickingjobs. N’envoie pas d’emails, appelle directement (ou envoie un message).
Ce « no pickers wanted » est resté durant nos 3 mois
BON PLAN : Si t’as une voiture, démarcher les fermes (avant ou au début de la bonne saison au bon endroit) marche aussi ! Rends-toi sur place, en tenue de travail (vieilles fringues quoi) et dis que t’es prêt à travailler directement.
Attention aux arnaques : C’est malheureusement devenu très courant. Dans les régions connues pour le fruit picking (Gatton, Shepparton etc), il y a beaucoup d’arnaques. On te demande de payer à l’avance ton logement pour te « garder la place ». La règle est simple. Ne paie jamais quoi que ce soit avant de commencer à travailler. On peut très bien te demander de payer ton logement pendant 1 ou 2 semaines avant que tu ne reçoives ta première paie ou ton premier salaire, on a toujours dit non.
Mon expérience lors de mes 3 mois de fruit picking
Je ne l’explique pas trop, mais il existe peu de récits d’expérience de fruit picking en Australie.
Or, quand tu t’informes avant de te lancer pour ce fameux PVT australien, c’est une expérience que peu d’entre nous connaissent.
Ce n’est peut-être pas une si mauvaise chose au final. Quand je vois le nombre de francophones se plaindre de tout et de rien en Australie (et de leur expérience en ferme), je me dis que ça ferait plus peur qu’autre chose.
Voyager c’est s’adapter, oublier son petit confort et essayer de vivre chaque épreuve, chaque job et chaque période comme une nouvelle expérience de vie. Et en tirer le meilleur.
[Après je suis d’accord qu’il y a des cas extrêmes où on est vraiment traités comme des moins que rien.]
Le logement en ferme
Du grand luxe mon pote ! Pas du tout. Souvent des vieilles maisons ou granges séparées en dortoir ou chambres communes. Car oui, le travail en ferme, c’est la vie en communauté.
Clara et Facu, un couple d’Argentins
« Rudimentaire » est l’adjectif le plus approprié pour décrire notre logement. Tout comme la cuisine commune et les douches. Certains ne l’acceptent pas et partent. Nous on s’en fout pas mal, là n’est pas l’important.
On a même passé nos premières semaines dans un gros container séparés par une cloison pour en faire 2 mini chambres de 2. Avec des journées à 40 degrés (et nuits à 25) et un seul petit ventilo, même la nuit on transpirait, c’était probablement la période la plus difficile, mais on a tenu.
Pas évident
Faut aussi s’organiser en cuisine, quand vous êtes 15-20 à vouloir manger aux mêmes heures, y a embouteillage, mais on s’arrange toujours avec les autres.
Pour ce qui est des courses, y a toujours bien quelques backpackers qui ont une voiture, et les jours off tout le monde va faire ses courses pour la semaine.
À noter qu’on payait 70$ par semaine (prélevés de nos paies) pour le logement.
Le travail en ferme
Alors qui dit récoltes de fruits dits dépendance à la météo. Les jours de pluie forcément il y a peu de chance que tu bosses. Ou alors en packing « au shed » (grange ou grand bâtiment de la ferme).
Souvent tu commences tôt le matin, genre même avant le lever du soleil pour être sur le champ dès qu’il y a de la lumière. Mais ça, c’est vraiment quand t’es en pleine saison.
Après les journées sont simples à expliquer. Une fois que t’es dans ta rangée, t’attaques les arbres (de haut en bas, tu vas détester ton échelle), t’as un sac sur ton torse et tu « cueilles » les fruits. Une fois qu’il est plein, tu le vides « délicatement » dans ta bin de 450 kg (certains boss sont des fous si t’abimes leurs fruits ou ne te paieront pas la bin entière) et tu recommences.
Quand t’es payé au rendement (à la bin), tu ne prends pas de pauses, ou très peu. Ou des mini pauses pour boire de l’eau et s’hydrater (super important). Donc la veille tu prépares ton lunch et tes encas, car tu mangeras directement dans le champ.
les bins de 450 kilos
Par périodes, il faisait 30 à 40 degrés tous les jours, et t’es souvent en plein soleil. Donc crème solaire, longues manches et chapeau obligatoire. Et on buvait 3 à 4L d’eau chacun par jour.
On travaillait par équipe de 3, on avait une bin chacun et un tracteur par rangée. Et le responsable venait prendre le tracteur quand les 3 bins étaient pleines, pour en ramener 3 vides. Donc il faut travailler avec des gens qui vont à la même vitesse.
L’esprit de compétition t’aide à aller plus vite. Si t’es en retard par rapport aux autres, tu accélères. Mais l’entraide est aussi bien présente.
Je parle davantage du picking et de comment aller plus vite plus juste après.
Aparté pour les filles : aucun sexisme, juste une réalité. C'est plus difficile pour les filles. Porter des sacs pleins et se pencher à longueur de journée c'est déjà difficile pour nous, et c'est délicat pour beaucoup de filles. OK il y a des machines aussi. Mais à notre ferme, les filles espéraient vraiment aller travailler au packing. Là où elles étaient payées à l'heure (minimum wage de 19$), salaire qu'elles ne pouvaient pas atteindre en étant payées au rendement, même en donnant tout.
Comment devenir un bon fruit picker et gagner plus ?
La persévérance sera ton maitre mot.
La première semaine (voire 2), on finissait péniblement 2 à 3 bins (payé 35$ par bin). Et on avait l’impression de tout donner, pour gagner à peine 100$ par jour, pour 7-8h de boulot. Ce n’est pas ouf.
Beaucoup ne passent pas ce cap, et abandonnent, et tu liras souvent des commentaires « plan de merde », « arnaque ». Simplement parce qu’ils ont abandonné.
Parfois, il y a vraiment des plans foireux qui sont sous-payés. Et même certaines périodes sont peu rentables oui, petits fruits, rangées d’arbres avec peu de fruits, attendre que le manager t'amène une nouvelle bin, etc. Ça arrive aussi, même quand t'es bon.
Mais avec le temps, tu deviens :
- plus endurant
- plus rapide sans même t’en rendre compte
- une sorte de robot, tu ne déprimes plus avant de commencer une nouvelle bin et ton corps récupère mieux (on s’étirait 20 min tous les soirs, surtout au début!)
- tu améliores ta technique (tu attrapes plus de fruits avec une main, mouvements deviennent automatiques)
- tu sais comment gagner du temps (bosser avec les meilleurs, esprit de compétition, ça aide)
Exemple concret, sur les 15-17 pickers, on était environ 5-6 à être plus rapide que les autres. Donc 2 équipes de 3. Et chaque matin, le plus important était d’être la première équipe à se faire remplacer son tracteur. Sinon ça signifiait attendre que le tracteur des autres soit remplacer, puis le nôtre.
Premiers pickers à finir 6 bins en une journée
La musique m'a sauvé pendant ces 3 mois. Que ça soit via un baffle pour écouter avec les autres, ou avec mes écouteurs. Écouter de la bonne drum n bass me donnait une énergie suffisante pour tenir toute la journée, et me faisait travailler plus vite.
Mon salaire dans le fruit picking
Disons que les deux premières semaines, on tournait plutôt entre 90-120$ par jour.
Faut savoir que t'es payé à la semaine en Australie, mais avec les jours off, le mauvais temps, les fruits non prêts, tu ne peux pas comparer les salaires hebdomadaires, donc ce qui comptait c'était ce qu'on gagnait par jour.
Après ces débuts peu glorieux, on tournait plutôt autour des 4-5 bins par jour. Donc on va dire en moyenne 150$ par jour.
Puis, avec encore plus d’entrainement, et de meilleurs champs. On était plutôt à 5-6 bins en moyenne. Soit entre 175 et 210$/jour. Avec quelques rares jours à 7 bins. 7*35$ = 245$ pour une journée. Même en 9h, ça fait du 27$ par heure.
Disons qu’à partir des 150$ par jour, c’est ok. Au-delà des 170-180, ça commence à être un bon plan. Puis après c’est cadeau.
Tu l’as compris, c’est donc une combinaison de beaucoup de choses. Mais avant de tout de motivation et de persévérance.
Fruit picking Australie : une expérience unique
J’ai eu une grosse pensée pour Jojo (mon travelmate avec qui j’ai partagé 6 mois de mon aventure australienne) pendant la rédaction de cet article. Mais aussi pour Clara, Facu, Andreas, Andrew (légende d’Uganda!), Gijs, Éva ou encore Joran (et tous les autres) avec qui j’ai partagé cette expérience en ferme.
Une expérience humaine
C’est parfois horrible, physiquement et mentalement éprouvant. Nos boss nous traitaient comme des chiens. Mais j’en garde un super bon souvenir, pourquoi ?
Parce ç’a été une aventure humaine incroyable. Tu crées des liens très vite avec des backpackers de partout dans le monde. Parce que dans l’adversité on se sert les coudes. On a passé des soirées à se coller des mines pas possibles ensemble. À se supporter, à s’entraider. À tirer le meilleur de cette expérience.
Fruit picking family
Et ça, ça reste.
[Rigole, mais dans l’esprit, ça me fait penser à Koh Lanta, si ça reste une aventure incroyable, c’est pour ce côté humain.]
Le rite du backpacker
Et enfin, parce que tu l’as fait ! Tu peux dire que tu l’as fait ! C’est une fierté et un sentiment d’accomplissement très fort. Que j’ai ressenti également après mes 5 mois d’usine en Nouvelle-Zélande ! D’une part, tu as l’argent économisé et tes jours de ferme validés (demande bien tous tes payslips et le document récapitulatif). Mais ce sentiment de te dire « c’est fait, je suis un vrai backpacker maintenant! ».
Un lien spécial uni les backpackers qui ont fait ces 3 mois de ferme, même s’ils ne l’ont pas fait ensemble, tu fais partie de ceux qui l’ont fait, quelque part !
Il y a bien des alternatives, certains jobs dans le Northen Territory ou dans le Queensland sont éligibles pour le second WHV sans pour autant être du fruit picking, maaaaais ce n’est pas pareil.
Ça fait pour moi entièrement partie du voyage en Australie, de l’expérience backpaking au pays des kangourous. Des galères et des moments difficiles qui rendent cette aventure si marquante et si unique. Qui fait que t’en reviens changé.
J’espère en tout cas que mon expérience et mes humbles conseils sur le fruit picking en Australie t’auront apporté ce que tu recherchais.
Ah, j’allais oublier, si t’es arrivé jusqu’ici, t’es le boss. Donc je te file l’adresse où j’ai fait mes 3 mois.
Besim & Sons
Adresse : 106 Thompsons Ln, Kyabram VIC 3620, Australie
Téléphone : +61 3 5852 1484
Période : Nous c’était de février à mai, mais ça peut varier.
Si jamais tu finis chez eux, tu pourrais trouver ce message à mi-chemin entre un SOS et une la de deux hommes ayant survécu à 93 jours de fruit picking en Australie dans ce bled perdu ! N’hésite pas à la prendre en photo et à me taguer sur Instagram, c’est déjà arrivé quelques fois et ça me fait bien marrer !
En tout cas, j’espère que cet article sur le fruit picking en Australie t’a été utile ! Si c’est le cas, n’hésite pas à laisser un petit vote au début, à poser la question en commentaire ou à simplement me dire qu’il t’a intéressé, ça fait toujours plaisir 🙂 !
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Enjoy Straya mate !
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