Nous sommes le 21 décembre 2020, je suis dans le train qui me ramène en Belgique après avoir rendu visite à Theresa, en Allemagne.
Je porte un masque, comme tous les autres passagers, aucune personne ne peut s’assoir à côté d’une autre. Et je réalise que ceci est presque devenu normal. Que l’inverse, c’est à dire, m’asseoir à côté d’un inconnu et lui poser une question ou entamer une discussion serait… anormal, considéré comme « irresponsable ».
Ok, il est donc bel et bien temps de prendre du recul et de passer en revue cette année écoulée.
Beaucoup diront de 2020 que c’est une « année à oublier ». Certes, on se serait bien tous passés de 2020, mais je ne suis pas de cet avis.
J’aime à penser que cette année (pour laquelle personne n’arrive à trouver un adjectif approprié) a été pleine de questionnements et remises en question. Mais aussi et surtout, riche en apprentissages, en prises de conscience.
Irais-je jusqu’à dire qu’il s’agit d’un « passage nécessaire » pour un éveil collectif et une mise en lumière de ce qui ne tourne plus rond dans notre « monde moderne » ? Peut-être.
Cette année m’a personnellement permis de la terminer avec une vision bien plus claire et confortée de ce à quoi j’aspire dans ma vie pro mais aussi et surtout dans ma vie personnelle.
Ce bilan se veut très personnel. Mais avec des réflexions et des conclusions collectives qui se veulent positives.
Rétrospective, bilan pro et perso, projets et direction pour l’avenir, réflexions critiques sur les réseaux sociaux et l’écologie, pose-toi avec un petit thé au coin du feu, et faisons le point sur 2020, l’année des remises en question !
Sommaire de l'article
- Mise en contexte & aperçu
- Bilan des voyages / de ma vie nomade en 2020
- Mon bilan carbone 2020 + réflexions
- Bilan personnel : réflexions / remises en question / prises de recul
- Bilan pro : Blog & Formations (en chiffres)
- Mon avenir professionnel : donner un vrai sens à ce que je fais
- Adieu Instagram & FB ? Les dérives des réseaux sociaux
- Une Nouvelle Newsletter Communautaire
- Projets & objectifs pour 2021 (Persos et pros !)
- Merci de m’avoir lu ! Ton avis sur tout ça ?
Mise en contexte & aperçu
Je viens de lire mon bilan de l’année 2019, « l’année du grand saut », dans lequel je partageais mon excitation d’enfin me lancer professionnellement en tant que « blogueur voyage ».
Qui aurait pu deviner que 4 mois plus tard, ce métier, cette activité, deviendrait l’une des plus inutiles de nos sociétés pour la fin de l’année (et plus ?). Bon timing pour ton « grand saut » Jéjé, t’as du flair !
Alors oui, il y aura une petite rétrospective des (quelques rares) « voyages » en 2020.
Comme notre premier road trip sur les routes de France !
Bien sûr, il y aura aussi un bilan « professionnel », les chiffres du blog, les nouveaux projets lancés, leurs résultats.
Cela étant dit, Une bonne partie sera dédiée aux réflexions que j’ai pu avoir et dont j’ai déjà discuté avec bon nombre d’entre vous. Aux leçons que 2020 m’a enseignées.
Leçons qui m’ont conforté dans mes choix d’avenir moyen-long terme, perso et pros (bye bye Insta ?)
Des prises de position sur certaines sujets, aussi. Car c’est aussi ça l’intérêt d’un blog personnel, y partager ce qu’on pense. Puis, cela fait un bon moment que j’ai compris qu’il était plus nocif qu’autre chose de vouloir « plaire au plus grand nombre » (fléau des réseaux d’aujourd’hui, si tu veux mon avis).
Il me parait donc logique et cohérent de partager ces cheminements qui justifient, à mon sens, certaines nouvelles directions (qui risque de te surprendre. Pas dans le fond, mais bien dans la forme).
Et notamment en lien avec ces questions majeures qui me guident depuis le tout début de « Jeremybackpacker » :
- Quel sens donner à ce que je fais ?
- À ma contribution dans cette société ?
- Est-ce que je participe davantage au problème, ou à la solution ?
Donner envie de voyager, c’est bien beau.
Mais « faire rêver », « partager des belles photos », c’est à des années-lumière de contenter « le sens » que je souhaite donner à ce que je fais.
La fable du Colibri nous invite à arrêter de regarder ce que font les autres, et à nous concentrer sur le fait de « faire sa part », « apporter sa pierre à l’édifice » pour un monde auquel on aspire.
Ici expliquée par Pierre Rabhi, auteur du livre « la sobriété heureuse » que je te recommande chaudement.
J’ai besoin d’avoir un vrai message à diffuser, positif et qui nous permet d’avancer ensemble vers le monde de demain (hopefully, qui se démarquerait bien de celui d’aujourd’hui).
Tu l’auras donc compris, et ceux qui suivent mes interminables monologues sur Instagram le savent déjà, être mis dans la case « Blogueur voyage », trop restrictive à mon goût, ne me correspond pas/plus vraiment.
Je suis un humain qui aspire à un mode de vie plus libre, plus sobre, plus épanouissant, plus juste et plus durable pour tous, comme plein d’autres. Comme toi, probablement.
D’ailleurs, des projets qui m’excitent beaucoup (personnels qui influeront grandement sur d’autres professionnels) arrivent en 2021, et ça, on va aussi en parler !
[Et non, je ne parle pas de gosse ici, calmez-vous haha.]
(J’espère que certain(e)s courageux.ses qui me liront jusqu’au bout et me donneront leurs avis/réactions en laissant un petit commentaire, auquel je répondrai avec grand plaisir !)
Vu la longueur de cet avant-propos, tu sais déjà à quoi t’en tenir haha.
Bilan des voyages / de ma vie nomade en 2020
Pour honnête, ce n’est pas la partie qui sera la plus intéressante pour toi (les suivantes en revanche le seront bien plus, j’espère). Savoir où je suis allé ne changera pas foncièrement ta vie (surtout cette année-ci). Mais Jeremybackpacker.com restant avant tout un blog voyage, c’est quand même l’occasion de faire une mini rétrospective à ce niveau !
Alors oui, j’ai décidé de donner un « double nom » à cette section.
Je n’ai pas choisi ce mode de vie pour « accumuler » des destinations au fil des années. Mais car « un mode de vie plus libre », ça implique une liberté géographique, et logiquement le nomadisme m’attire davantage pour l’instant.
Et aussi car je pense sincèrement que nous ne sommes pas faits pour vivre toute notre vie au même endroit (et encore moins à faire la même chose). Surtout qu’on ne choisit pas où on nait. M’installer en ville m’est désormais impensable.
Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai testé la vie en appart avec CDI pendant 2 ans. Mais après 1 année et demie, je n’en tirais plus aucun épanouissement, alors que j’avais un chouette boulot, un très bon salaire pour mon âge, une chouette vie sociale, etc. Donc je me suis écouté et je suis parti en Australie (certes, c’était un peu radical, je te l’accorde).
Si tu souhaites en savoir plus, j’ai consacré une page à « mon parcours« .
Désormais, cette partie des bilans fera le point sur « ma vie nomade », plus lente, plus simple, plus à l’image d’un mode de vie durable auquel nous aspirons avec Theresa (que j’appelle aussi « Reesa », je précise, car on me demande parfois « C’est qui Reesa ? 🙂« ).
Aperçu de cette partie :
- Janvier à mars : Belgique
- Mars : pire timing pour le Maroc
- Avril à septembre : confiné entre la Belgique et l’Allemagne
- Octobre : road trip sur la côte ouest française !
- Novembre – décembre : reconfiné
Janvier à mars : Belgique
Pas de surprise, j’ai continué sur ma lancée de fin 2019 à beaucoup (trop) travailler sur mon blog voyage et les accompagnements PVT Australie et Nouvelle-Zélande (en stand by depuis mars pour… Toujours ?)
On planifiait notre trip pour retourner à Imsouane (Maroc) avec Theresa pour début mars. Car ce petit paradis nous manquait et que j’avais besoin d’un gros break avec 6-8 mois intenses à me donner corps et âme dans ces projets.
La vie simple d’Imsouane (2019)
Mars : pire timing pour le Maroc
L’idée, c’était de se rendre au Maroc sans avion.
Au début, on était tenté par l’idée de faire uniquement du stop, vous aviez été énormément à me vanter les joies du voyage en stop sur Instagram.
Maaaaais, début mars, des premiers signes inquiétants du coco sont apparus en Italie, puis rapidement dans le sud-est de la France.
Le stop n’étant plus « recommandé », nous avons réservé un Flixbus pour Barcelone (depuis chez Theresa, en Allemagne). De Barcelone, on finirait en stop (région non touchée à l’époque, avant d’embarquer sur le ferry jusqu’au Maroc.
Je t’épargne les détails, mais ce plan tombe également à l’eau au dernier moment.
Bref, j’avais vraiment besoin de m’évader après 6-7 mois de travail sans relâche. Et le climat commençait déjà à devenir anxiogène, donc, on a réservé un vol de dernière minute.
On arrive finalement à Agadir, et on se dirige rapidement vers la côte atlantique pour découvrir Essaouira durant 3-4 jours, dont on garde un super souvenir !
Notre petite place pour manger à Essaouira
Arrivés à Imsouane, on trouve un petit appartement de rêve pour un super prix (toujours discuter avec les locaux), on s’imagine déjà rester au minimum 1 mois minimum.
Et 3-4 jours plus tard, on apprend que des vols de rapatriement sont organisés en urgence. On ignore les premiers, mais nos parents finissent par nous dire qu’on risque d’être bloqués là-bas pendant des mois, on entend parler pour la première fois de « lockdown » (et plein d’autres mots qui font volontairement peur, mais on reviendra là-dessus plus bas).
On se pensait « loin de tout ça » dans notre petit village de pêcheurs au fin fond du Maroc.. Mais non, les quelques restaurants, surf shops et tous les endroits non essentiels commencent à fermer.. Et rapidement, même surfer devient interdit.
Une des quelques photos prises durant notre bref passage à Imsouane
On se décide finalement en dernière minute à prendre le dernier vol organisé par la Belgique, et je passerai 1h à me battre avec le guichet d’embarquement pour qu’ils laissent Theresa (Allemande) embarquer un vol à moitié vide..
Avril – septembre : confinement entre Belgique & Allemagne
J’ai pu alterner les périodes confinées entre la Belgique et l’Allemagne (quand les mesures le permettaient). Theresa habite à 6-7h en train, c’est là que je suis heureux d’avoir craqué pour une Allemande et non une Australienne (nous nous sommes rencontrés durant notre bénévolat en Australie).
Je vous épargne les discours sur les confinements. Je pense qu’on a tous géré ça comme on le pouvait, dans la situation qui était la nôtre.
Je suis tout de même fier d’avoir mis tout ce temps à contribution, à être resté motivé et déterminé à développer mes projets, et surtout, à avoir rebondi au lieu de me lamenter sur mon sort.
Octobre : Road trip sur la côte ouest-française !
Si on avait su en préparant ce road trip qu’on allait littéralement rendre le véhicule le jour de l’annonce du reconfinement par Macron, on n’y aurait pas cru, et pourtant… !
2020 nous a incité à accélérer nos réflexions sur notre approche du « voyage », qui étaient déjà bien entamées.
Du coup, l’idée d’explorer l’Europe sans avion nous trottait déjà bien en tête.
À la base, on voulait descendre jusqu’au Portugal (d’ailleurs, on a une super nouvelle à ce sujet qui devrait définir une bonne partie de notre année 2021, et ça, j’en parle aussi plus bas !).
Mais bon, la deuxième vague se faisait déjà sentir, et on en a profité pour organiser un road trip sur la côte ouest de la France, du nord au sud, durant près de 4 semaines, et je dois bien avouer que le Sud-ouest nous a bien conquis !
La dune du Pilat, entre 2 mondes.
Petit coin typique de l’île d’Oléron
« Coquelicot », notre magnifique van pour ce road trip (VW T6 Calirfornia Coast)
Deux articles ont déjà vu le jour à propos de cette aventure :
- Notre itinéraire de road trip complet sur la côte ouest
- Les 12 endroits qu’on a préférés sur le long de la côte atlantique
Et bien d’autres suivront, région par région, pour diversifier le blog et davantage l’amener vers une approche du voyage plus locale.
Novembre – décembre : reconfiné
Coup dur pour tous, cette « deuxième vague » (ça commence à faire long cette histoire). Rien de très palpitant, là aussi, j’ai passé une partie du confinement avec Reesa. J’ai continué à bien avancer sur divers projets (lancement de la 3e et dernière formation de l’année !)
Mais c’est aussi assez récemment j’en suis arrivé à beaucoup de conclusions qui ont défini ma future direction. #JeTease
Mon bilan carbone 2020 + réflexions
Pour perpétuer cette très bonne initiative de Fabienne de Benoit (du blog Novo-Monde) lancée l’année dernière, j’ai décidé de refaire mon bilan carbone pour 2020.
Bilan Carbone pour 2020 : calculer sur footprintcalculator.org/
Sans surprise, il est plus bas, dû à cette année… particulière (toujours pas trouver d’adjectif).
Dans tous les cas, je pense que 2020 aurait été meilleure que 2019. Cependant, me sentir fier de mes efforts serait un peu hypocrite, car « ne pas bouger » n’a pas été un choix, mais une obligation.
Cela reviendra à se « féliciter » que les émissions de CO2 aient baissé de (seulement) 8% sur l’année 2020, alors que ce n’est en rien dû à un effort collectif, mais à une pandémie mondiale.
(Et oui « seulement » car 8% alors qu’on a mis le monde « en pause » pendant plusieurs mois, et qu’on nous empêche de vivre normalement depuis 9 mois.. Ça me laisse un peu perplexe. À mes yeux, cela montre l’hyperculpabilisation des citoyens dans le combat climatique, pour détourner l’attention des industries les plus polluantes.)
Je m’explique.
Je suis à 3 tonnes 7 de CO2 (moyenne d’un Français, 11tonnes), ce qui est donc toujours « trop élevé » par rapport aux objectifs futurs, alors que :
- Je suis végétarien
- Je ne possède de voiture (hormis le road trip et les quelques rares trajets, je n’ai pas « rouler »)
- Je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de vêtements neufs achetés cette année
- De manière générale, je consomme très peu dans ma vie de tous les jours.. Je suis loin d’avoir un mode de vie « extravagant », au contraire.
- Et cette année, hormis 1 vol A-R au Maroc et plusieurs trajets en train, je n’ai, pour ainsi dire, « rien fait ».
J’arrive à un stade où là aussi, des questionnements s’imposent. Et je pense que tu seras d’accord avec moi. Que puis-je faire de plus (ou de moins) pour arriver à l’objectif qui nous est imposé ? Très honnêtement. Je suis le premier à avoir des discours et à partager des initiatives écologiques/durables. Mais, l’idée ce n’est pas de complètement arrêter de vivre non plus.
J’aimerais d’ailleurs rédiger un article pour « m’excuser » d’avoir fait culpabiliser ceux et celles qui travaillent toute l’année et qui veulent juste s’évader 2-3 semaines par an au soleil, qui sommes-nous pour les blâmer ?
Alors oui, il est crucial de faire des efforts à tous les niveaux. D’être conscient de l’importance et de l’impact de notre manière de consommer.
[D’ailleurs, j’espère profondément que cette vague de « voyager local » / « découvrez la France » initiée à l’été 2020 persistera.
#CetÉtéJeVisiteLaFrance a été une super initiative des plus gros blogueurs/influenceurs voyages francophones, qui a bénéficié d’un réel engouement ! Espérons que des initiatives responsables de cette ampleur style se reproduiront au sein d’une industrie du tourisme qui nous vend toujours plus de destinations comme des biens de consommation à accumuler toujours plus vite, toujours plus loin.]
Pour résumer ma pensée, malgré cette année où, nous n’avons pas pu vivre « normalement », nous serions encore loin du compte.
Plus que jamais, cela montre que les politiques actuelles misent sur une culpabilisation sans fin des citoyens, pour ne pas sanctionner et limiter durement les entreprises, multinationales et les industries les plus polluantes (énergies fossiles, textiles, GAFAM et leurs copains).
D’ailleurs, cette étude démontrait en 2017 que 100 entreprises étaient responsables de 70% des émissions de CO2.
Il serait donc plus logique que 70% des actions, de la culpabilisation des médias et des sanctions soient dirigées vers les industries et non vers le citoyen, non ?
Faisons des efforts oui, je ne suis pas pour un « c’est leur faute pas nous », on a de gros efforts individuels à produire, mais on en est tout de même à nous faire culpabiliser sur nos coton-tiges et nos brosses à dents, quand les mines à charbon tournent à plot, voilà mon message.
Bilan personnel : réflexions / remises en question / prises de recul
Alors, étonnement, c’est cette partie qui suscitait le plus d’intérêt à la suite d’un sondage effectué sur Instagram.
Merci, ça montre que mes réflexions et mes remises en question sont partagées par bon nombre d’entre vous, et ça tombe bien, car le but c’est qu’on avance ensemble, et que cet aspect se développe sur le blog !
J’ai longtemps réfléchi à la meilleure manière de structurer cette partie, tant il y a à dire. Ce sont des choses qui m’ont beaucoup aidé à gérer cette année, et j’espère qu’elles t’intéresseront.
Aperçu de cette section :
- Continuer à chercher l’équilibre entre vie perso et la vie pro
- Apprendre à s’écouter
- Apprendre à tout remettre en question (le coro-quoi ?)
- L’importance du moment présent
Continuer à chercher l’équilibre entre vie perso et la vie pro
Fin 2019, je me promettais une chose ; retrouver un quotidien plus sain, arrêtez de tout refuser pour « avancer sur le blog ». Remettre ma vie sociale au centre de mes occupations.. Puis… 2020 happened, Ahem.
Je dois bien l’avouer, j’en ai déjà parlé par email*, mais je pense m’être approché de ce qui peut s’apparenter à un début de burn-out début 2020.
Comme quoi, on ne partage bien ce que l’on veut sur les RS.
*car oui, désormais je m’exprime régulièrement par email. Ça concernait exclusivement le blogging jusqu’à présent. D’ailleurs, si le blogging t’intéresse, tu peux recevoir gratuitement une formation sur blogging voyage d’une heure.
Mais je profite aussi de cet article pour créer te parler d’une nouvelle newsletter qui parlera de sujets bien plus variés comme la vie nomade, le développement personnel, comment entreprendre en fonction de ses valeurs, des réflexions, bref, une autre manière de rester en contact sans dépendre des réseaux sociaux. Tu peux déjà t’inscrire via ce lien si tout ça t »intéresse :). (Même si je t’en parle plus un peu plus dans la partie « projets ».
Paradoxalement, j’ai bien mieux géré le confinement, et j’ai appris à ralentir le rythme.
Chose cruciale, j’apprends à être de moins en moins dans cette sensation d’urgence de productivité. Chaque fois que je terminais quelque chose, je me disais qu’il fallait absolument que je fasse ça ensuite, puis ça, puis ça, c’était interminable.
Mon blog n’est pas parfait, et ne le sera jamais. Tout comme tout le reste. Accepter que ça prenne du temps n’est pas simple, mais au combien important.
Développer un vrai projet professionnel, c’est un marathon, pas un sprint. Et a-t-on déjà vu un marathonien démarrer une course de 42kms en sprintant et tenir jusqu’au bout ?
ET, cette fois-ci, j’ai appris de mes erreurs.
Oui, je suis devenu un adepte des Gif’s
Apprendre à s’écouter
Si 2020 m’a bien appris une chose, c’est que nous ne nous écoutons plus réellement.
Nous ne prenons plus le temps de faire des choses pour nous (ni d’écouter et croire en nos intuitions).
Tu es ta propre priorité (oui, même quand tu as des enfants, tu as le droit / dois avoir du temps rien qu’à toi). Ton bien-être est ta propre priorité. Et personne ne peut décider de ce qui est bon pour toi à ta place (bon, sauf cas extrême).
Il m’aura fallu 29 ans pour comprendre l’intérêt de la méditation ou du yoga. Mais aussi de me poser pour lire, d’aller courir.
Des choses que tu fais pour toi, loin des écrans. Loin du bruit de la télé, des médias et des RS qui nous polluent l’esprit d’informations inutiles.
Juste dire « merde » au reste et faire, tous les jours, un truc pour toi ou personne n’a le droit de te déranger.
Le but c’est d’y aller étape par étape, que ça devienne une habitude quotidienne, essaie de trouver 10 min/jour, puis 15, puis 30,.. Et l’idée, ce n’est pas de « trouver du temps », mais de « prendre du temps pour soi ».
Durant ce 1er confinement, je me suis laissé beaucoup de temps « pour moi ».
J’ai remarqué que plus j’étais productif le matin, plus je terminais ma « grosse tâche du jour » tôt, plus j’étais serein dans ma vie quotidienne, loin de l’urgence « je n’ai pas fini ».
Il y a tant à dire sur la « productivité », mais être productif, ce n’est pas travailler plus, au contraire, c’est accomplir plus en travaillant moins.
Et c’est comme cela que je suis « moins stressé », « moins sous pression » et que naturellement je m’accorde bien plus de temps « pour moi » (et avec Reesa quand nous sommes ensemble) qu’avant, et que je pense tout de même avoir accompli énormément de choses en 2020.
D’ailleurs, petite confession pour ceux et celles qui ont déjà lu jusqu’ici, mais je réfléchis sérieusement à vous partager tout ce qui m’aide personnellement au quotidien à « avancer » dans mes projets et trouver mon équilibre.
Via des articles ou des publications IG, mais aussi et surtout dans une formation à part entière, qui serait donc ma première formation « non-blogging », ce qui est en parfait accord avec ce à quoi j’aspire (ça aussi, on y vient !).
J’ai appris à tout remettre en question
Pourquoi j’ai ressenti ce besoin d’apaisement, de méditer, de me couper de tout ?
Car, pour bon nombre d’entre nous, 2020 a été une sacrée année de remise en question, de doutes, de questionnements, le tout dans un climat anxiogène constamment alimenté (voulu ?) par nos « saints » médias.
Le tout constamment relayé sur les RS (chose pour laquelle je plaide coupable aussi.), ça laisse peu de place pour respirer.
2020 sera donc globalement vu comme une année « noire », « à oublier ».
Oublier 2020 reviendrait à oublier l’année qui aura a permis à une bonne partie d’entre-nous d’ouvrir les yeux et de s’éveiller sur beaucoup de choses.
Bon va falloir que je me calme sur les gif’s à un moment.
De se poser les bonnes questions, et d’apprendre à chercher les réponses ailleurs que là où on pense qu’elles sont « indiscutables ».
Ne trouves-tu pas que la « vérité absolue (et indiscutable) » soit détenue par quelques institutions mises sur un piédestal ?
Que ceux qui daigneraient aller à l’encontre seraient instantanément targuer de fous, d’illuminés ou de « complotistes » ? (mot magique instauré par nos médias pour couper court à toute réflexion n’ayant pas dans leur sens. OUI, on peut questionner et trouver d’autres explications parfaitement rationnelles ailleurs, sans croire que Macron est un reptilien venu de l’espace. Un peu de nuance dans ce monde binaire svp..
Nous n’avons plus le droit de penser différemment de cette « vérité » qu’on nous impose à la télé, dans les journaux et désormais sur les RS.
Au passage, en anglais, on les appelle « social media », littéralement « médias sociaux » et non « réseaux sociaux », à méditer quand on voit la propagande auxquels FB/IG participent activement. FB ne diffuse aucune bannière « pour le bien de ses utilisateurs » ou pour « lutter contre les fake news », FB ne le fait que parce qu’il est payé par des annonceurs ou qu’il a un intérêt à le faire.
Nous avons appris à tout croire aveuglément sans écouter nos intuitions, notre bon sens, notre esprit critique. Ou alors à finir par « accepter », pensant que « c’est comme ça de toute façon ».
J’ai appris et accepté l’ampleur de ce qu’il faut questionner dans nos sociétés. À réaliser que même les médias que je considérais comme les plus sérieux sont coupables d’énormes conflits d’intérêts qui devraient les interdire de s’exprimer sur bon nombre de sujets.
Ou que des « institutions sacrées » n’ont plus rien d’indépendant.
À ce sujet, si tu veux commencer à te poser les bonnes questions, je te recommande le documentaire d’Arte, « l’OMS, dans les griffes de lobbyistes » qui alarmait déjà en 2017 de l’influence bien trop importante de certaines industries (voire milliardaires #oncleBill) sur l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans ses prises de décisions et ses recommandations. (Or, qui écoutons-nous religieusement en cas de pandémie ? L’OMS.)
Et quand tu comprends que « nous » ne sommes rentables et n’avons d’intérêt pour les Big Pharma et leurs investisseurs que lorsque nous sommes malades (ou avons peur de l’être), tu es déjà sur la bonne piste.
J’ai appris à accepter que je n’étais pas devenu « fou » à me fier à mes intuitions.
Qu’énormément de belles personnes arrivent à se poser ces questions, à trouver leurs réponses ailleurs et à arriver aux mêmes conclusions que moi. Et veulent ensemble avancer dans une bien plus belle direction.
Cette phase n’est pas la plus chouette, mais elle est au combien nécessaire pour avancer collectivement. Pour se libérer de cette manipulation généralisée.
J’ai aussi appris à accepter que c’est à chacun(e) d’avoir son cheminement personnel. Je ne peux pas imposer toutes mes conclusions d’un coup, car elles doivent être les tiennes.
C’est exactement comme le végétarisme, ça ne fonctionne que si une personne décide d’elle-même, après avoir fait ses propres recherches, de « végétaliser » son alimentation.
Et bien là, c’est pareil.
Nous pouvons planter des petites graines (ou partir en roue libre en story haha) et espérer que petit à petit, elles feront leur chemin dans l’esprit des autres.
Malheureusement, tu remarqueras rapidement beaucoup feront tout pour se raccrocher à cette « réalité fabriquée », car la questionner n’est pas agréable ni rassurant.
Le but, ce n’est pas d’entamer un « affrontement », nous diviser est le but depuis toujours. Car divisé, nous ne nous organisons pas contre tout cela. Historiquement, tu peux remonter des centaines d’années en arrière pour voir que « l’élite au pouvoir » a toujours mis tout ce qu’elle pouvait en place pour conserver le pouvoir, et les médias sont des outils parfait pour ça.
Pour s’en rendre compte, il suffit de constater les changements de discours, les incohérences et les contradictions des décisions politiques et des médias. Rien que l’histoire des masques est ridicule (1. « Masques jamais obligatoires », quelques mois plus tard « masques obligatoires » + campagne visant les « anti-masque »(« ils sont et dangereux ») pour s’assurer que tout le monde écoute. Comme si les scientifiques avaient changé d’avis sur l’utilité du masque en si peu de temps.
Cela rejoint un peu ma réflexion sur « l’hyperculpabilisation écologique », le but est que nous pensions que toi, moi, dans nos vies quotidiennes, nous sommes responsables. Alors que la volonté d’inaction politique l’est bien plus.
Il est bien plus facile de berner une personne que de lui faire admettre qu’elle a été bernée.
Ce qui est crucial, c’est d’y aller progressivement, de te laisser le temps de digérer. De te couper complètement des médias et des réseaux sociaux (c’est ce que j’ai fait quelques fois), d’y réfléchir avec toi-même.
Et surtout de réaliser que nous sommes de plus en plus à nous poser ces mêmes questions, et dis-toi que, se questionner, c’est déjà œuvrer à ta façon. Ça prendra du temps, mais on y arrivera, t’inquiète !
C’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison !
Citation de Coluche ; L’almanach (2015)
(Puis au pire on se prend un grand terrain en bord d’océan tous ensemble et on monte notre petite communauté autonome, on balance nos smartphones et nos ordis, et on réapprend à vivre, qui est chaud(e) ?! Inscriptions ouvertes !)
L’importance du présent
Dernier petit point rapidement, se donner les moyens d’arriver à ses « rêves » et objectifs est une chose.
En oublier de profiter du moment présent en est une autre. J’ai fait cette erreur et je me rends compte que « tout vouloir atteindre le plus vite possible » peut aussi signifier complètement sacrifier plusieurs années de sa vie.
Or l’idée, c’est certes d’avancer, mais de profiter du processus et de sa vie actuelle, de ses proches, de chaque jour.
Nous sommes, pour la plupart de ceux qui liront ceci, dans nos plus belles années (encore plus si t’es toujours étudiant(e), profite bordel). Je préfère mettre 10 ans à arriver petit à petit à ce que je souhaite tout en profitant de ma vie, plutôt que de sacrifier 5 ou 6 années de ma vie de jeune d’adulte derrière un PC 24/7.
D’ailleurs, les projets pros, parlons-en.
Bilan pro : Blog & Formations (en chiffres)
Bon, avant d’aborder mes aspirations futures et de la direction / du sens que je souhaite donner à ce que je fais (sujet qui m’excite bien plus qu’un bilan « chiffrés »), faisons le point sur cette année « pro » écoulée.
Puis les chiffres, ça fait toujours plaisir aux curieux fadas de chiffres (je ne te blâme guère l’ami, on est tous un peu pareil ce niveau-là, je pense !)
Côté blog
Rares seront les blogueurs (voyages) « contents » de cette année d’un point de vue « trafic ».
Ce qu’on veut, quand on crée un blog voyage et qu’on s’investit énormément, c’est voir une constante croissance. Et pour de nombreuses années, je pense que 2020 sera l’année qui entachera grandement notre belle courbe Analytics.
Une leçon essentielle m’aura été enseignée ici. Un blog doit se « nicher » pour se faire une place au début, mais ensuite, la diversification est clé (je rajouterai un module dans la première formation à ce sujet, d’ailleurs!)
Dès la fin mars (alors qu’on tournait autour des 20 000 visiteurs uniques / mois), mon blog a été beaucoup impacté (-50 à 60%), et n’a jamais réellement eu l’occasion de se relever (beh bloguer essentiellement sur l’Océanie et l’Asie du Sud-Est en pleine pandémie c’est pas fifou).
Je terminerai donc cette année avec une petite hausse par rapport à 2019, mais pas à la hauteur des efforts fournis. Ce qui me rassure, c’est que ce travail est là pour des années, et paiera tôt ou tard.
- 125 000 personnes ont visité le blog en 2020
- Environ 235 000 pages vues
- Les lecteurs passent en moyenne 3 minutes 54 secondes par page
Je nuance tout de même cela, car forcément, les gens passent 1’10’’ sur la page d’accueil (qui reste la plus visitée), mais pour bon nombre de longs articles, cela varie entre 8 et 11 minutes (ça fait du bien à mon égo de le préciser, ok ?)
- 25 nouveaux articles ont été publiés
- Entre 25 et 30 articles / pages complètement retravaillés (ce qui prend presque plus de temps qu’écrire de nouveaux.)
Il doit m’en rester 7 ou 8, mais j’y arriverai !
En moyenne, chaque semaine, un nouvel article été publié ou profondément optimisé. À cela s’ajoute le projet des formations qui m’a pris une bonne partie de mon temps à partir de juin.
Côté formations
Dès avril, j’ai remarqué l’intérêt d’une bonne partie d’entre vous pour le blogging. Le fait que j’en parle, que j’explique pourquoi le blogging est un projet bien plus pérenne et solide que les réseaux sociaux, bref, tout ça m’a donné des idées.
Et la perspective d’un nouveau projet m’a boosté pendant de nombreux mois.
Enregistrement du début de la toute première formation avec mon set up de milliardaire.
J’ai aussi découvert l’énorme impact que pouvait avoir le fait d’investir en soi. De s’éduquer, d’apprendre autrement. Et d’arrêter de croire que je peux tout apprendre aussi vite sans dépenser un sou.
(Le tout est de trouver des gens qui le font par passion et pour transmettre, et non comme un bon moyen de faire un maximum de sous car « les formations c’est la nouvelle tendance », un article là-dessus viendra prochainement).
Je n’ai pas honte de dire que j’ai suivi des formations payantes pour… apprendre à faire des bonnes formations structurées, pédagogiques et de qualité.
Le meilleur investissement que tu puisses faire aujourd’hui, c’est celui que tu fais en toi (temps, connaissance, bien-être,..)
Si on m’avait dit début 2020 que fin décembre, j’aurais appris à enregistrer des formations, que j’en aurais sorti 3 et que ça aurait dépassé toutes mes attentes… Même là, j’ai toujours du mal à réaliser comme tout cela est arrivé rapidement.
Je ne reviens pas sur mon divin syndrome de l’imposteur et mon souci de légitimité, je me suis longuement exprimé sur mes motivations et ma volonté dans cet article ou via ce post (et son long commentaire).
Voir cette publication sur Instagram
Vendre des formations, en 2020, sur le marché francophone, c’est accepter de s’exposer aux critiques de personnes qui ne chercheront aucunement à comprendre ta démarche. À la jalousie, car « ce salaud gagne sa vie en vivant de sa passion » et aussi à la blogosphère francophone, qui se rappelle encore d’un autre blogueur qui s’y était essayé (d’une manière bien différente de la mienne).
Tout cela m’a donc amené à expliquer longuement ma démarche par email, sur Instagram, sur le blog, bref, partout où je le pouvais.
Mais je suis si heureux de ses efforts, car tout cela a été accueilli avec respect et soutien par tous ceux qui ont cherché à comprendre ma démarche.
Et ce qui compte le plus au final, ce sont les avis de ceux qui me font confiance et qui me font l’honneur de recommander mes formations en laissant un avis. À cela s’ajoutent les nombreux retours que j’ai par email ou par message privés.
Les partages au lancement de la première formation, que dire..
Donc oui, on peut encore faire découvrir les formations à un milieu qui n’y est pas habitué, avoir une démarche sincère et honnête, en accord avec ses valeurs et constater que ça fonctionne.
Au moment où j’écris ces lignes, plus de 220 formations ont été achetées, ce qui est incroyable à mes yeux. Surtout qu’on parle des 6 premiers mois… Donc merci infiniment si tu en fais partie.
Ce dont je suis encore plus fier, c’est qu’une bonne partie des tout premiers à me faire confiance ont racheté l’une ou l’autre suivante (ou les 3, pour certains !).
Cela m’encourage et montre que ma volonté de transmettre et d’investir en soi a de beaux jours devant elle !
Les revenus du blog en 2020
Je sais que tu veux des chiffres. Et même si j’essaie d’être assez transparent, balancer des chiffres comme cela induirait en erreur une bonne partie des personnes qui retiendrait « les chiffres » et non les années (et les heures infinies) de travail derrière sans rentrées financières.
Déjà, les revenus de mon blog sont souvent en dents de scie (encore plus avec 2020), j’aspire à un revenu fixe (et diversifié) d’environ 2000€ (net) par mois. Si je fais une moyenne sur l’année, je n’en suis pas très loin, mais comme dit, j’ai eu quelques gros mois, et d’autres bien moins gros.
Les formations ont sauvé mon année, et je ne remercierai jamais assez ceux qui m’ont fait confiance et m’ont suivi dans cette nouvelle aventure, qui est loin d’être terminée.
Car oui, les formations sont à mes yeux une source de revenus du blog. Sans blog crédible et sans résultat, je ne pourrai pas partager des vrais conseils ou avoir une quelconque crédibilité pour en créer.
Avant les formations, début 2020, le blog « seul » pouvait entre 1500 et 2000€/mois.
À partir d’avril (coco), ces revenus ont logiquement baissé (pas de voyage = peu d’affiliation), et il c’est là où j’ai dû m’adapter.
C’est donc début aout, après des mois d’apprentissage, de mise en pratique et de réflexion, et donc avec le lancement de la première formation, qu’un nouveau souffle a boosté ma vie d’indépendant.
Et l’accueil incroyable m’a poussé à en sortir 2 autres, tout aussi bien accueillies, ce qui en plus de me diversifier à très long terme, m’a permis de traverser cette première année en tant qu’indépendant avec succès (toujours sous entreprise couveuse ceci dit (mais avec totale liberté)).
Sentiment un peu paradoxal de voir le trafic du pilier principal de ton projet chuter, mais réussir à rebondir et sauver ton année, financièrement parlant.
(Car non, je ne suis pas Crésus, loin de là, mes formations en lancement sont plus qu’abordables (70€ et 120€ pour la dernière).
Chose dont je suis d’autant plus fier, car j’ai accompli cet énorme challenge en restant fidèle à mes valeurs et ma volonté d’entreprendre de manière « éthique ». Chose que j’ai également envie de transmettre à travers ce que je partage et les formations.
La voie facile des formations aurait été de proposer un « comment vivre de votre blog voyage ? » en promettant monts et merveilles. Or c’est uniquement après des formations de bases essentielles que j’ai abordé la monétisation dans la dernière sortie « apprendre à monétiser son blog en démarrant de 0« .
(Puis, je t’épargne mon avis sur la technique qui consiste à dire que chaque module vaut 3 millions d’euros pour faire qu’au croire final, 1000€ pour le tout jusqu’à demain, c’est donné… À mes yeux, ce n’est pas combien tu gagnes, mais comment tu gagnes ta vie. Même si bon, je pense toujours sous-estimer les miennes quand je me renseigne.. #profitezen #jdisçajdisrien.)
Et non, ce n’est pas prétentieux d’être « fier » de soi, sois fier(e) de toi et de ce que tu as accompli ou traversé cette année, bisous de tonton Jéjé sur ton front).
D’ailleurs, cette voie des formations est désormais un élément capital dans mes réflexions dans la perception de mon « avenir professionnel » et du sens que j’y apporte.
Mon avenir professionnel : donner un vrai sens à ce que je fais
Un de mes premiers articles (publié en septembre 2018) est longtemps resté le plus lu sur mon blog grâce à de nombreux partages, il s’intitule « Comment j’ai voyagé 2 ans avec 2000€ ? ».
Ce n’était pas un article expliquant « comment voyager pas cher » avec des astuces pour économiser par-ci par-là, mais, j’avais simplement essayé de transmettre tout ce que le voyage avait provoqué chez moi.
Ce n’était pas juste pour « inciter à voyager », mais une « invitation à s’ouvrir à autre mode de vie, plus libre, plus indépendant, moins limité ».
Réaliser à quel point ce modèle sociétal (métro-boulot-dodo (+endetté sur 20 ans si tu veux une maison)) n’est pas une fatalité. Qu’on se rend compte de l’absurdité de celui-ci quand on part assez longtemps avec un mode de vie différemment.
Aujourd’hui, 3 ans plus tard, je n’en changerai pas une ligne. (bon sauf les formulations foireuses et les fautes)
Je n’aime pas spécialement faire de « plan long terme », mais j’ai toujours cherché à définir ma « mission », comme déjà dit. Et au final, cet article me permet de ne pas dévier des réelles motivations depuis le début.
« Inciter à voyager » ne me suffisait (déjà) plus.
Le voyage, c’est chouette. Poster des belles photos, partager une vie « qui fait rêver », « permettre aux gens de s’évader (de leur vie quotidienne) », certains le font à merveille, mais ce n’est plus du tout ce à quoi j’aspire.
Il y a en 3-4 ans, devenir « influenceur voyage » était « mon rêve ».
Aujourd’hui, j’ai changé, et l’évolution que prend le tourisme / le voyage et son image (via les RS en grosse partie) ne me correspond pas / plus.
D’ailleurs, la volonté de créer mon blog voyage naissait déjà de ma volonté de me détacher « d’Instagram » (de même, les dérives dangereuses des RS font l’objet du point suivant.). Et aujourd’hui, plus que jamais, j’aspire à pouvoir amener petit à petit ceux qui veulent avancer avec moi et créer notre petite communauté à le faire ailleurs, et à potentiellement supprimer Instagram & Facebook de ma vie personnelle et professionnelle à terme.
Ça ne se fera pas du jour au lendemain, mais j’y travaille.
Pour en revenir « au sens », je réalise à quel point les formations m’ouvrent de nouvelles portes.
Dans chaque module d’introduction, je me présente très rapidement avec notamment ce que j’estime être « ma mission », et j’affiche cette phrase :
« Ma mission : Inspirer et motiver tous ceux et celles qui ont envie de changement à croire en eux et leurs projets. Et surtout, à passer à l’action. »
Je devrais rajouter « à croire en eux et leurs projets, pour tendre vers une vie à laquelle ils/elles aspirent. »
Et bordel, cette mission m’inspire tellement plus « qu’inciter au voyage ».
J’ai l’impression (personnelle hein) de ne pas « les aider à savoir où partir en vacances » (je caricature, évidemment), mais de potentiellement pouvoir les amener à « se donner les moyens de construire une vie à laquelle ils/elles aspirent. », en tout cas s’ils sont dans la même optique que moi.
Et, je suis aujourd’hui persuadé qu’il y a d’autres moyens de partager cette vision qu’avec des formations sur le blogging.
Au début, je disais que « je ne me fermais aucune porte » quant aux sujets de formations.
Aujourd’hui, je suis certain qu’il y en aura d’autres sur le blogging/le référencement, mais aussi sur d’autres thématiques !
Quelles qu’elles soient, si ce sont des thèmes qui me paraissent en lien avec cette « mission » de :
- Croire en soi et en ses projets
- De se donner les moyens d’y arriver
- D’entreprendre en fonction de ses valeurs
- La « sobriété entrepreneuriale » (je ne sais pas si ça existe, mais je ne pense pas que chercher à gagner des dizaines ou des centaines de milliers d’euros (en gros, toujours plus), ou courir après « des vues » ou « des impressions », ou chercher à être le meilleur partout ne permettent pas d’accéder à un quelconque épanouissement profond. Au contraire, on n’oublie d’apprécier ce qu’on a déjà, à mes yeux.)
- De vie alternative ou de vie qui te correspond davantage
- De développement personnel
Alors.. Pourquoi pas ?
(Oui, ça élargit pas mal les horizons, mais ça m’excite beaucoup !)
Adieu Instagram & FB ? Les dérives des réseaux sociaux
Avoir une belle mission, c’est chouette.
Être cohérent avec celle-ci dans sa diffusion, c’est encore mieux.
1) Les dérives liberticides des réseaux sociaux
Qui a déjà lu les termes et conditions d’Instagram et/ou de Facebook ? Moi non plus jusqu’à récemment, t’inquiètes.
Depuis le 20/12/2020, de nouvelles règles sont apparues, toujours plus intrusives et privatives de liberté.
Règles auxquelles nous avons consenti en continuant d’utiliser ces plateformes, of course.
Je pense rédiger un autre à part entière sur cela, car même si « donner accès à sa caméra, à ses photos, à son micro, à sa géolocalisation » est devenu « normal », il est temps de réaliser que ça ne l’est absolument pas.
Facebook (qui détient Instagram & Whatsapp & messenger, donc même délire) se donne le droit de collecter et d’utiliser toutes les données sur ton téléphone (bah on accepte de donner accès, non ? (ça inclut les messages, contacts, autres apps, etc.), mais désormais, aussi des données des autres appareils qui se trouvent autour de toi.
Ton ordinateur, ton routeur, autres téléphones à proximité… (Tout ça pour toujours mieux nous aider améliorer leurs services, bien évidemment.)
Autre dérive, après avoir collecté toutes nos empreintes digitales, nous voici à l’air de la reconnaissance faciale, je cite les termes et conditions de Facebook à ce sujet :
Source : https://www.facebook.com/help/122175507864081
Donc oui, tu as bien lu, nos visages uniques et propres sont collectés numérotés dans leurs données. Black Mirror anyone ?
Parano ? Non, tout cela est naturellement allé bien trop loin « dans la normalité ».
N’oublions pas que les RS ont été créés pour nous abrutir et nous faire passer nos journées dans nos écrans sans regarder vraiment ce qu’il se passe dans notre monde et la manière dont il évolue.
Tu sais ce qui a le plus de valeur dans le monde d’aujourd’hui ? Ce n’est plus l’or ou le pétrole, ni même l’argent. Ce sont les données. Avec des données, tu peux analyser des profils et diffuser des idées de manière personnalisée, faire de la propagande, influencer l’élection de la nation la puissante plus du monde (affaire Cambridge Analytica).
Plusieurs créateurs anglophones et (quelques rares) francophones parlent désormais de migrer ailleurs, de trouver d’autres moyens d’interagir avec leur audience, car nous incitons les gens à devenir accros, à passer des heures à scroller et « s’abrutir » la tête dans des smartphones.
J’imagine que l’énorme majorité, même au courant de tout cela, ne considérera même pas une seconde de quitter ces plateformes, mais plus que jamais, je suis heureux d’avoir créé mon blog et ne plus essentiellement dépendre d’IG.
2) Le décalage entre la vraie vie, les vrais sujets, et les RS
Autre aspect des RS, je ne m’y sens tout simplement plus à l’aise.
Le silence sur la situation mondiale actuelle (les lois votées en France notamment) et les dérives de cette crise sanitaire me met dans un état d’incompréhension le plus total.
On parle de libertés fondamentales, de notre santé.
Mais la doctrine générale sur les RS semble être « faisons comme si de rien n’était ».
Nous assistons à des changements profonds et majeurs de nos sociétés, et ne pas en parler me parait impensable, or c’est la norme. Comme si on avait peur de prendre position ? (peu importe le nombre d’abonnés, même si bon, ceux qui ont 1M d’abonnés nous feraient gagner un peu de temps quand même).
Certes, on ne peut pas mener tous les combats du monde, mais ne même pas se questionner ou en parler.. Quand ça concerne de tels sujets qui nous concernent tous..
Avant d’être un « blogueur », un « influenceur » ou ce que vous voulez, je suis un humain. Et quand on touche à nos libertés, je m’en contre-fiche pas mal de risquer de perdre des abonnés, si ça permet de faire prendre conscience de la situation actuelle et d’inciter à la réflexion, au questionnement.
Une plateforme où le taux d’engagement et le nombre d’abonnés comptent davantage que nos libertés fondamentales est synonyme d’une société complètement aveuglée, qui a perdu le sens des priorités. Est-ce que l’humain pourra reprendre le dessus sur « le contenu qui plait ».. ?
Et je ne me vois pas m’y projeter à long terme ou continuer à demander à ceux qui partagent ma vision d’y rester pour « me suivre ».
Précision ; je ne vise pas les gros comptes plus que les autres. Puis, comme n’importe qui, les créateurs sont des humains, et j’imagine que la plupart ne se rendent pas forcément compte de ce qu’il se trame, on peut donc difficilement les blâmer. Mais quand je vois le nombre de gens qui se posent des questions vs le nombre de gens qui en parlent, pourquoi ce silence.. ?!
3) Où aller ?
Beeeeh, je me questionne encore. Je n’ai pas encore les « corones » de tout supprimer (je le fais par moment, quand j’ai envie de break complet). D’ailleurs, je pense tester un mois complet sans RS début 2021 et vous faire un retour.
Puis, j’adore les personnes qui ont décidé de me suivre. Je ne suis plus « grand public » vu les sujets que j’aborde, mais j’aime à penser que ceux qui restent et me suivent apprécient « l’humain Jérémy » avec ses qualités, ses défauts, ses réflexions, son envie de créer et rassembler une communauté qui partagent les mêmes aspirations.
Je me dis aussi que, aussi paradoxal cela puisse paraitre, il doit y avoir moyen d’inviter à des réflexions pour petit à petit se détacher de ces outils pervers. Pour effectuer une sorte de transition.
Une Nouvelle Newsletter Communautaire
Avec les formations, j’ai découvert cette manière d’échanger que sont les emails privés (newsletter ça sonne un vieillot, non, mais bon !)
J’en ai déjà 2, une pour partager des infos / updates / nouveaux articles / conseils sur les PVT en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Et une pour ceux qui s’intéresser au blogging (voyage), même si j’aborde aussi plus largement le fait d’oser se lancer et d’entreprendre.
Idéalement, il me faudrait une plus générale, plus « communautaire » où je serais complètement libre de parler de nos projets, de vie nomade, réflexions, développement personnel, d’entreprendre de manière sobre et en accord avec ses valeurs, etc. Et/ou simplement partager de nouveaux articles (ou vidéos un jour ?).
Bref, conserver ce lien pour rester en contact, sans dépendre des réseaux sociaux. Des emails auxquels tu peux répondre, bien évidemment.
Si tu souhaites t’inscrire aux mails « généraux » ET aux mails « blogging », tu peux le faire, modifier tes inscriptions à tout moment, ou même te désinscrire si ça ne te plait pas (liens en bas de chaque email)
Si je n’ai pas trop merdé, tu peux désormais t’inscrire uniquement pour l’aspect « newsletter classique » (hors SEO/blogging donc). Tu peux aussi t’inscrire aux 2 (SEO/blogging ET newsletter).
(Si tu ne coches que la « newsletter classique », à part confirmer, tu ne devrais pas recevoir les emails « blogging/SEO », si c’est le cas, j’ai merdé et ignore-les (et dis-le moi stp, haha).
Merci à ceux et celles qui me suivront là aussi, j’essaierai aussi de trouver une plateforme où on peut tous échanger sur souder notre belle petite communauté. Rien de prévu pour l’instant (vous devez juste confirmer votre inscription), mais ça viendra !
Jéjé sur YouTube ?
Je dépendrai toujours de Google (blog oblige). Et Google possède aussi, YouTube, que je trouve fondamentalement moins pervers et intrusif (en général, tu choisis de regarder une vidéo sur YouTube, comme tu choisis d’aller lire un blog, là où FB / IG sont dans ta poche H24 et qu’on les check 50 fois/jour).
Alors, je n’exclus un jour l’idée de partager mes réflexions et mon chemin vers une vie à laquelle j’aspire grâce à des vidéos, je ne sais pas encore sous quel format, mais c’est une suggestion qui est déjà revenue plusieurs fois.
Je me vois bien vous parler de nos projets au Portugal et de leur évolution par vidéos ? (secrets pour l’instant, mais l’idée du terrain fait son chemin..)
Comme certains le font simplement, sans prétention, à mon échelle, à ma façon.
Ça peut aussi être des réflexions ou parler de sujets en lien avec notre univers. Juste du moi, sans que ça soit tout parfait avec des images et des transitions dingues, mais de « »l’authentique » ».
Actuellement, j’ai quelques vieilles vidéos de voyage d’Australie à l’époque où je pensais devenir un influenceur voyage grâce à ma gopro (qui n’ont rien à voir avec ce que j’ai en tête, mais qui me rappelle nt tout de même quelques bons souvenirs, et particulièrement la toute première de notre road trip sur la côte ouest australienne (plus de 6000 vues, on respecte svp !)
J’ai aussi près de 0 abonné haha, mais si ça t’intéresse, tu peux déjà t’abonner, ça me ferait plaisir. (Là non plus, rien de prévu pour l’instant, mais bon, je me dis que si tu toujours ceci, tu apprécies un minimum mon état d’esprit et donc ce que je pourrais y faire, puis il faut bien entamer cette transition digitale à un moment.. :)).
S’abonner à la chaine et m’aider à dépasser les 3 abonnés
N’hésitez pas à me faire part d’idées ou de sujets si tu en as, par email ou même en commentaire, comme tu t’en doutes, je suis preneur ! Ou même si l’idée te plait :).
Projets & objectifs pour 2021 (Persos et pros !)
Bon allez, on s’approche de la fin, promis !
Et pour le coup, c’est full good news et énergies positives pour terminer cet article !
- Projets perso
- Projets pros
Bom Dia Portugal !
Une bonne grosse nouvelle pour terminer 2020 de notre côté, Theresa a (normalement !) trouvé un stage de 2 mois dans un camp au Portugal qui allie surf, yoga et méditation, à l’ouest de Lisbonne !
On est trop excité par ce projet (à partir de mi/fin mars), car il serait le premier d’un projet de vie bien plus important pour nous.
Le Portugal m’attire depuis un certain temps, et pas uniquement pour un simple « séjour ».
Y passer quelques mois (je risque d’y aller un peu plus tôt si tout se confirme) nous permettra de voir si ce pays nous plait, si on s’y sent bien.
Et comme dit à l’instant, la blague « d’acheter un terrain » (et plus si affinité) loin de tout ne serait guère qu’une boutade dans ma petite tête. Et ça peut être génial à partager « visuellement ».
Bien évidemment, là aussi, c’est à mûrir et réfléchir longuement, mais avoir des projets a été un moteur pour moi.
Cher Canada ; nous ne te t’oublions pas !
Le PVT au Canada est déjà une sacrée galère à obtenir en temps normal (en tout cas, comparé au PVT en Australie ou à celui en Nouvelle-Zélande), mais si on rajoute une pandémie mondiale, on n’est pas prêts d’y arriver.
C’est toujours un projet que nous avons, lorsque Reesa aurait terminé ses études (septembre 2021).
Mais pour ça, il faudrait déjà que les bassins de candidatures réouvrent, et qu’on soit tous les 2 tirés au sort.
Pour l’instant, la situation n’a pas encore eu d’impact sur ce projet, mais on n’est plus à l’abri d’une 3e, 5e, 12e vague si on se fie à nos médias, qui préparent déjà le terrain, si tu veux mon avis. 😉
Mais l’idée du PVT au pays des caribous suivi de quelques mois/années dans les Amériques reste dans nos projets pour l’instant !
Projets & objectifs pros pour 2021 (blog & formations)
Côté blog, j’ai encore pour 10 années de choses à mettre en place, donc ce n’est pas les objectifs qui manquent :
- Terminer la mise à jour des articles restant sur l’Asie du Sud-Est.
- Continuer à diversifier le blog en rédigeant sur la France suite à notre road trip sur la côte ouest !
- Continuer à alimenter le contenu sur l’Australie et la NZ (même si ça devient compliqué de rester motivé d’écrire sur des pays coupés du monde pour une durée indéterminée)
- Développer la partie « blogging » avec des conseils, des outils, des « tutoriels » pour développer son blog
- Créer 2 vraies catégories « vie nomade & entrepreneuriat » et « Réflexions & Inspirations » (Chose faite à l’instant !). Deux sections du blog où je m’en fiche du SEO et dans lesquelles je vous partage des réflexions et pour échanger sur nos visions et nos inspirations « de vie ».
Un peu comme je le fais en story ou sous les publications Instagram, qui disparaissent dans les abysses 48h après leur publication.
Puis trouver comment organiser ce joli bordel de manière cohérente, ça va être comique aussi.
Au niveau des formations ; je suis déjà bien excité par l’idée d’une formation sur « la productivité », qui n’apprendrait pas à se tuer au travail jusqu’au burn-out, mais au contraire, apprendre à être plus efficace en moins de temps, pour garder une vie équilibrée.
Et aussi aider ceux qui ont travail à côté à tout de même faire avancer leur projet chaque semaine !
J’ai également un gros projet qui n’a rien à voir avec les 2 précédents et qui me trottent depuis un moment, mais ça, ça serait une surprise (puis bon, je suis sympa, mais faut garder quelques secrets pour continuer à « révolutionner le game » comme diraient les djeuns !)
Autant te dire que je sais déjà que je suis beaucoup trop optimiste haha !
Continuer ma “transition digitale”
On terminera là-dessus !
Il est clair que je ne souhaite plus investir autant de temps et d’énergie sur IG (ceux qui sont dans le groupe FB, je le maintiens actif et j’y reste, bien évidemment !).
Au-delà de tout ce que j’ai déjà expliqué, IG ne récompense plus les efforts investis sur cette plateforme, qui est saturée à mes yeux. Portée et engagement qui ne cessent de baisser sauf pour les gros comptes (tiens, ça fait penser au capitalisme bizarrement).
L’idée ça sera donc de continuer à relayer ce que je fais AILLEURS d’Instagram. Et définitivement me détacher de ce « fléau » des chiffres sur ce réseau social. Si 400 personnes « aiment » un post, j’espère que ça sera majoritairement des personnes qui s’intéressent vraiment. Faire 2000 likes pour une photo « buzz » dont 1800 s’en fichent pas mal de ce que tu as écrit ou de ce que tu fais n’a profondément aucun intérêt, si ce n’est satisfaire mon égo.
Je pense que je ne pourrais pas m’empêcher quelques monologues à rallonge même pour vous parler de nouveaux projets. Mais je suis forcé de reconnaitre qu’actuellement, je ne vois pas comment égaler cette « proximité » que permet Instagram.
Je rêve de conserver cette « communauté » qu’on représente, mais en m’affranchissant de ses foutus RS (car l’échange reste la seule vraie valeur de ses trucs, alors si on peut conserver ça et virer le reste, je serai l’homme le plus heureux du monde).
Merci de m’avoir lu ! Ton avis sur tout ça ?
Bon, merci, et bravo à ceux et celles qui m’auront lu jusqu’ici.
Vous aurez compris que je voulais faire partager des messages suite à mes réflexions, puis vous amener au « pourquoi » de ces projets futurs et de cette évolution.
J’espère que ça t’a intéressé, que la démarche te plait (cet article m’a pris des journées..). Et qu’il t’a peut-être même aidé dans tes réflexions et tes projets, d’une certaine manière.
Que tu sois d’accord sur tout ou non, n’hésite surtout pas à me partager ton avis, sur n’importe quel sujet, j’aimerais aussi que cet espace devienne petit à petit un lieu d’échange sur la nouvelle catégorie « vie nomade & réflexions » et sous ce type d’article. Donc n’importe quoi, je suis preneur et j’y répondrai avec plaisir !
J’espère que tu as passé de bonnes fêtes et que tu as profité de tes proches.
Prends soin de toi !
À très vite,
Besos,
Jérémy
22 Commentaires
Heeey ! Je suis sur un projet de éco-hameaux (enfin de joyeux voisinage plutôt) dans le centre du Portugal, ça à l’air de bouger pas mal vers là-bas avec des prix incroyablement bas et une belle conscience écologique (bon surtout apportée par des »etrangers » pour l’instant..) En tout cas bon choix 🙂
Ah génial !
Mais tu es déjà sur place ? Où tu entames les démarches ?
Yes le Centre et le Nord du Portugal semblent clairement les plus intéressants financièrement parlant.
Mais on a cet appel de l’océan et des vagues en nous, donc on serait prêts à mettre un peu plus pour ne pas être trop loin des côtes, vers Coimbre y a parfois de belles opportunités de ce que j’ai vu !
Enfin, à voir, faut déjà qu’on aille y passer quelques mois pour voir comment on se sent dans ce pays 🙂
Au plaisir et merci de m’avoir lu !
Jérémy
Ça faisait un petit moment que je voulais lire ce fameux bilan, c’est chose faite ! Pas grand chose à dire, juste que ça se lit bien et que j’ai très hâte de votre suite au Portugal !
Hello Zepherina !
Merci d’avoir pris le temps de passer par ici, content que ça t’ait plu ! 🙂
Au plaisir,
Jérémy
Hello Jérémy !
J’ai commencé par te suivre sur IG il y a environ deux ans (quand tu étais en train d’économiser dans ta caravane en Nouvelle-Zélande), puis j’ai à peu près arrêter d’aller sur IG et j’ai suivi tes mails. Aujourd’hui, c’est la première fois que je lis un article de ton blog (même si je le connaissais avant). Je n’avais encore jamais pris le temps, je l’avoue, et je ne suis pas spécialement intéressée par les PVT Australie et Nouvelle-Zélande (pour le moment). Mais le lien dans ton dernier mail m’a intriguée (comme quoi, teaser fonctionne bien ;)) et comme je suis aussi en plein bilan 2020/réflexions pour 2021, ça m’a fait plaisir de lire ton article ! D’abord parce que je fais partie de la team qui ne sait pas faire court donc ça me rassure !! Mais aussi car je rejoins beaucoup de tes réflexions sur le sujet du voyage plus responsable, mais aussi sur l’écoute de soi (fut un temps où je me levais à 5h du matin pour faire tenir tout ce que je voulais dans mes journées –> Bienvenue chez les barjos) et sur les réseaux sociaux. Merci pour ce partage très constructif et inspirant ; je reviendrai lire d’autres articles avec plaisir !
Belle année 2021 à toi 🙂
Hello Stacy !
Ton commentaire me fait extrêmement plaisir car le fait que tu finisses par atterrir me prouve une fois que de plus qu’il est possible d’amener petit à petit les gens à me suivre ailleurs que sur cette plateforme (IG) dans laquelle je ne me sens plus à l’aise.
Donc rien que pour le fait de m’avoir lu ici, merci beaucoup !
Pour le reste, yes, faut croire que la sagesse commence à s’immiscer en nous avec l’âge haha. Mais je pense effectivement tout est lié et connecté. Si on s’écoute, on se rend compte de ce dont on a réellement besoin, on revient à l’essentiel, petit à petit ; le bien être intérieur, le repos, une vie sociale, notre belle planète terre, et surtout redevenir libre, chose pour laquelle nous allons devoir agir ensemble afin de la récupérer dans nos sociétés.
Merci encore pour tes mots !
À très vite !
Jérémy
Bravo pour cet article riche d idées et sincère. J ai a peu près 20 ans de plus que toi et je ressens les mêmes bienfaits de l annee2020 sur cet éveil. Tu as raison de ne pas t embarquer dans ce schéma de vie qui est finalement assez récent ( réorganisation du monde après la 2ieme guerre). Pense juste à prendre aussi le temps de construire la plus belle des aventures : Une famille ! 😀 Merci pour ce long article ( adepte du plus c est long plus c est bon ) qui raisonne bien en moi. Bien a toi
Hello Vincent !
Merci d’avoir pris le temps de me lire (et de commenter !)
Yes, cette année a eu le mérite d’amener beaucoup de personne à prendre assez de recul pour arriver à des conclusions bien différentes de celles qu’on nous présente (impose?). Mais je vois ça comme une grand avancée positive.
Le système scolaire est effectivement représentatif de ce système. Il est toujours basé sur la révolution industrielle, à l’époque où il fallait former massivement des ouvriers à la chaine pour aller à l’usine. Les métiers ont changé, mais l’idée reste la même, nous sommes d’accord.
Et concernant la famille, nous en sommes encore très loin, je n’en ressens personnellement pas le besoin, et ma copine en est à sa dernière année d’étude universitaire, donc pour elle non plus, ce n’est pas vraiment à l’ordre du jour haha 🙂
Merci encore pour ton passage et au plaisir d’échanger à nouveau.
Jérémy
Hello Jérémy,
C’est sur la route entre Christchurch et Wanaka que je prends enfin le temps de lire ton bilan.
C’est toujours chouette de lire tes réflexions, remises en question et de les voir évoluer avec le temps. Elles suivent souvent la direction des miennes, ça fait donc du bien à lire, je me sens moins seule.
Félicitations pour le succès de tes formations, c’est vraiment un chouette projet !
Et ta réflexion sur les réseaux sociaux est très intéressante. Pour ma part j’ai fait une grande pause sur le blog mais tu confirmes mon envie de m’y investir de nouveau.
Et j’ai hâte d’en savoir plus sur ces projets au Portugal ! C’est également un pays où je me vois bien m’installer pour un petit moment, c’est donc chouette de pouvoir suivre ça !
Belle année 2021 !
Bons baisers depuis la Nouvelle Zélande.
Léa
Hello Léa, merci d’être passée par ici en tout cas !
(Profite de cette vie en NZ, vous semblez bien épargnés de ce que nous traversons ici, dans l’indifférence la plus totale).
Yes, je pense qu’on avance tous dans nos réflexions petit à petit, et ceux qui aspirent à un monde « meilleur » en arrivent souvent à des conclusions et des approches similaires, je pense (ce qui est d’ailleurs encourageant, en soi :)).
Concernant les RS, comme je l’écris, plus que jamais, je ne peux que t’encourager à reprendre ta plume (fin ton clavier, mais ça sonne moins joli). Je pense sincèrement qu’on perd un temps et une énergie folle à se « battre » contre les algos des RS, là où on peut clairement voir son travail bien mieux récompensé sur un blog (notamment via le SEO).
Et à propos du Portugal, on est impatient mais on essaie de garder la tête sur les épaules « au cas où », c’est devenu compliqué de faire quelconque plan sur ne serait-ce que quelques mois en ce moment. Mais on y croit 🙂
À très vite (et profite de chaque jour!)
Jérémy
Un plaisir de lire cet article et de suivre toutes tes réflexions. J’aspire également à arrêter les RS mais c’est vraiment plus dur à dire qu’à faire ! J’ai comme une graine qui pousse en moi et quand je te lis ou regarde tes story’s ça me rebouste et ça arrose la graine pour la faire grandir 😉
Hello Maxime !
Merci d’être passé par ici et de m’avoir lu !
Haha yes, clairement je pense que tu mets les faits « à plat », les RS paraissent presque comme une aberration, et pourtant nous sommes la génération qui a rendu tout ça « normale ».
Cela étant dit, je pense que nous sommes de plus en plus nombreux à prendre du recul sur de nombreuses choses du quotidien, et notamment sur les dérives des RS, et c’est une très bonne chose.
Héhé, heureux comme mon travail de jardinier porte ses fruits, petit à petit !
Merci encore pour ton commentaire.
À très vite,
Jérémy
Superbe article que j’ai lu au saut du lit pour démarrer 2021 !
Merci pour tous ces partages qui oscillent toujours entre sincérité et légèreté, je prends énormément plaisir à lire ce type d’articles. Ça questionne, ça met en perspective, ça ouvre des portes …
je rebondirai juste sur une chose (parce que mon petit dej’ s’impatiente !) mais j’ai réalisé en te lisant que même si je te “suis” sur IG je suis beaucoup plus fidèle à la lecture de la newsletter ou de tes articles qu’à tes posts sur ce RS. C’est comme si j’y voyais plus de contenu et de qualité (alors que tu es pourtant la même personne). Peut être que ça t’aidera dans l’avancée de certains projets ou prises de décisions 🙂
Par ailleurs on va suivre l’aventure portugaise avec attention car on a un projet similaire pour les années à venir … 🤞🏼
Très belle année à tous les deux, et merci pour ce que tu fais !
Hello Florence !
Merci beaucoup pour ton commentaire, qui fait extrêmement plaisir !
Yes, je pense que l’énergie n’est plus forcément la même sur IG et que ça se ressent peut-être ? Toutes les raisons évoquées dans l’article font qu’IG apporte plus de frustration qu’autre chose (portée en baisse, etc.)
Là ou le blog et les emails sont pour moi mes « vecteurs » de communication grandissant et « d’avenir », ce dont je me réjouis !
Je compte bien parler et vous tenir au courant pour le Portugal, ne t’en fais pas haha ! 🙂
Au plaisir,
Jérémy
Hello Jérémy !
Bon d’abord : WAHOU ! Je kiffe ton article bilan. Je partage ton point de vue sur de nombreuses choses. Personnellement IG, j’en ai un peu ma claque et je trouve que ce réseau n’est pas toujours utilisé à bon escient. J’ai fait un gros ménage sur les gens qui je suivais pour ne garder qu’un nombre plus restreint de personnes que je trouve « proche » de mon mode de vie ou de pensée. Je suis de la #teamgrillepain et j’ai kiffé tes réflexions monologues partagées en 2020 🙂 Alors merci !
Pour ce qui est du blogging, je suis bien bien bien loin d’atteindre un gros niveau. Le SEO est mon métier depuis plus de 10 ans, mais j’ai suivi ta 1ère formation qui a eu sur moi un effet boost pour me remettre à bosser sur mon blog (facile de conseiller les gens, plus dur de s’y mettre pour soi-même je dois avouer :)). Je m’y suis mise donc un peu plus sur mon temps « perso » et ça commence à payer.
J’espère sincèrement qu’on arrivera à trouver des endroits virtuels (ou non !!) de partage et d’échange car ça fait vraiment plaisir de voir qu’on est pas mal à penser de la manière au quotidien et surtout sur la situation actuelle qu’on traverse.
J’ai hâte de suivre tes aventures au Portugal ici ou ailleurs ! Je te cache pas que j’ai aussi des projets à plus ou moins long terme de ce côté-là !
Corinne.
Hello Corinne !
Merci beaucoup d’être passée par ici (et d’avoir tout lu !)
Je pense qu’on est beaucoup à avoir ce ressenti concernant IG et les autres RS. Et effectivement je fais moi-même régulièrement des tris dans mes abonnements, et ça fait du bien.
Pour le blogging, yes, comme quoi le SEO et tenir un blog sont bien 2 choses distinctes mais qui s’apprennent avec le temps ! Les aspects principaux resteront toujours les 3P à mes yeux, Passion, Persévérance et Patience (et je rajouterais bien « régularité », mais 3PR c’est pas fou).
Yes, on s’adaptera, l’idée ce n’est pas de tout plaquer du jour au lendemain, j’aime trop ce que j’ai construit sur IG, mais je suis sûr qu’avec le temps j’amènerai la #teamgrillepain ailleurs héhé !
Au plaisir et merci pour ton soutien !
Jérémy
Salut Jérémy,
Je dois dire bravo pour cet article. Je n’ai pas franchement compter le nombre de mots mais je suis aussi arrivé au bout 😁
Tu traites environ 50 000 sujets qui mériterait probablement autant de bière pour en discuter. Comme toujours, la notion d’équilibre est la plus délicate à trouver. J’aspire aussi un mode de vie plus sein, loin des RS (ou j’évite suis déjà ou presque) et espérer pouvoir être autonome avec notre blog d’ici peu. Mais la route est encore longue.
Malgré tout, je suis intimement persuadé qu’il faut compter sur nous, et qu’il faut continuer à travailler dans ce sens. Je m’investis corps et âme dans mon blog comme si ma vie en dépendait ou presque 😉 Mais en même temps, j’ai aussi envie de croire que si je réussi à arriver là où je veux, je pourrais clairement être serein !
Je te souhaite une bonne continuation,
Sylvain
Hello mon bon Sylvain !
Merci d’avoir pris le temps de me lire (et bravo pour être arrivé au bout de ces… 8000 mots haha (comme ça tu sais !)).
Yes, tu ne peux pas t’imaginer comme je suis heureux d’avoir lancé ce blog en 2018, même avant de m’informer sur tout ça et des dérives des RS. Et je continue à penser que ceux comme toi, comme Fabienne et Benoit, qui ont toujours prioriser leur blog depuis le début, ont plus que bien fait !
Et je pense aussi que le blogging a encore de beaux jours devant lui, car rien ne peut remplacer des bons articles de blogs sur des sujets donnés, même pas des vidéos youtube.
On arrivera un jour à notre indépendance car on s’en donne les moyens, je n’en doute pas ! (par contre, si on échangeait nos blogs là maintenant, je serais plus que royal déjà à mon avis 😀 Aaaah ça, quand on veut des mioches :D).
Et je ne doute pas qu’un jour on se retrouvera autour de quelques bières pour refaire le monde !
Au plaisir de nos interminables messages vocaux !
(J’attends toujours ton bilan au fait héhé !)
Yahooo je suis arrivé au bout 😉
Bon il y aurait tant de choses à dire et sur lesquelles rebondir… On en discutera peut-être ensemble au Portugal autour d’une bière. ça sera toujours mieux en vrai que sur les RS #fingercrossed 😉
J’aime bien tes réflexions sur le développement personnel (apprendre à s’écouter, le bon équilibre entre vie perso et pro…). Je pense avoir conscience de l’importance de s’écouter, d’avoir un bon équilibre… mais en pratique, j’ai toujours de la peine à l’appliquer à mes projets et à ma vie pro/couple. Honnêtement je pense que c’est mon plus gros défi d’entrepreneur. Pas facile de s’écouter, d’abandonner parfois un projet sur lequel on a beaucoup travaillé par le passé, de changer de direction, d’accorder de la place à son couple, d’accepter le fait qu’on n’a pas forcément les même envies, de prendre son temps etc… J’espère un jour trouver l’équilibre magique 🙂
Pour les autres thématiques, je garde ça pour la (les) bière 😉
Allez à bientôt (au Portugal) et des bises de Galice
Hello Benoit !
Haha merci (et bravo!) pour cet exploit !
(Il fait 8000 mots, mais le vôtre doit être dans ces eaux-là aussi non ? haha)
Yes, ce n’est pas à toi que je vais apprendre la complexité et l’importance de ces questions sur ce fameux « équilibre ». Je pense qu’une des clés est de « prendre le temps de.. » plutôt que de toujours chercher à « trouver du temps pour ».
Commencer tôt fonctionne bien pour moi, le matin mon cerveau est frais et je suis bien plus productif. Donc généralement, avant la pause lunch, ma/mes grosses tâches du jour sont faites et je suis bien apte à me libérer l’après-midi ou à prendre du temps pour moi (ou « nous » quand je suis avec Theresa).
Après j’aspire aussi à une « sobriété entrepreunariale » (je ne sais pas si le concept existe haha). C’est sûr qu’on souhaite tous s’assurer un avenir « sûr » financièrement parlant, potentiellement devenir propriétaire. Mais je vois tellement de gens qui ont, à mes yeux, déjà « tout » pour être heureux (niveaux revenus), mais qui continuent de se tuer au travail dans cette quête interminable du « toujours plus »… Et j’espère bien ne jamais tomber là-dedans.
Le fait que Theresa soit à 1000 lieues d’un jour passer sa vie sur un PC ou en ligne m’aide pas mal à déconnecter aussi. Parfois je t’avoue que je me dis « si on était 2 à fond sur ces projets ça irait bien plus vite », mais je me rends compte qu’elle m’apporte un vrai équilibre et de nombreux rappels à « la vie loin des écrans ».
Il y a des avantages et des inconvénients dans chaque situation, l’idée de se focaliser et d’avancer toujours plus vers un mode de vie nous correspond et dans lequel on s’épanouit.
(Je parle comme si je savais quoi alors que je termine ma première année d’indépendant haha).
Avec plaisir pour se croiser et en parler, il est presque impossible de pouvoir échanger sur les autres sujets par messages interposés haha 🙂 Je vous tiendrai au courant de nos déplacements !
Profitez-bien ! 🙂
Jérémy
Salut Jérémy,
Très bel article sur des sujets auxquels tout le monde devrait réfléchir au moins une fois.
2020 a été je pense très bénéfique pour les nouveaux bloggeurs comme moi, qui ont pu avoir plein de temps à consacrer au développement de leur blog. Tes formations m’ont été d’une grande aide et m’ont aidé à continuer et à ne pas baisser les bras. Merci beaucoup pour ça.
Malheureusement cette année nous a aussi fait nous rendre compte des dérives du système et que nous évoluons vers un monde très dangereux (médias, Réseaux sociaux, même des amis à moi que je ne pensais pas si ignorants…) Ca fait du bien de lire quelqu’un qui pense comme soi. Ca rassure et on garde l’espoir qu’un jour nous serons beaucoup plus nombreux à ouvrir les yeux sur tout ces sujets importants et nécessaires pour un avenir meilleur.
Je ne sais pas si tu t’es déjà fait la réflexion mais, parfois, j’aimerais être restée ignorante. Quand je vois la vie de ceux qui restent dans le « système » sans se poser de questions, je me rend compte qu’ils le vivent plutôt bien, même mieux que nous.
Moi à côté de ça, depuis que j’ai ouvert les yeux sur pas mal de sujets (surconsommation, végétarisme, écologie = merci PVT en Australie et 6 mois en Asie du Sud Est 😉 ) j’ai l’impression de porter un poids permanent sur les épaules. Se rendre compte de l’impact que tes gestes et ton lifestyle peuvent avoir sur le monde fait peur. Et c’est pour ça je pense, que la majorité préfère garder les yeux fermés.
Bref, je répond à ton énorme article par un énorme commentaire ahaha, ça t’apprendras à écrire des pâtés. En tout cas, continue comme ça, il faut plus de blogueur comme toi ! authentique, vrai et qui aime l’humain.
Et sinon, Chaud pour vivre en autarcie dans une communauté reculée au fin fond du Portugal ( ou ailleurs d’ailleurs 😉 ).
Et un gros « merde » pour les tirages au sort du PVT Canada pour toi et Theresa. Je fais partie des heureux élus de l’année 2019, je t’écris donc depuis Mont Tremblant, où je travaille depuis 2 mois et où je peux skier à mes heures perdues, entre deux articles de blog 😉 ! Du coup, en ce moment mes potes en France me détestent, merci Manu !
PS : ah oui et quand je t’écoute sur insta, je me dis que ça doit être sympa les soirées qui partent en débats alcoolisés à 4 h du mat’ avec toi mdr.
Peace !
Paméla.
Hello Pamela, merci (et bravo) d’avoir tout lu haha !
Heureux que les formations te soient utiles; ça fait toujours plaisir à lire !
Pour le reste, yes, ça prendra du temps avant qu’on soit tous éveillés sur ces sujets, disons qu’ils ont les médias et les RS pour propager leurs idées, donc ça aide pas mal haha. Mais regarde le nombre de personnes qui se questionnent sur la gestion de cette année. C’est déjà un grand pas en avant !
À propos de l’ignorance, on se dit tous pareil. Mais pour se libérer d’une emprise, il faut d’avoir en prendre conscience. Je préfère être conscient de tout ça pour imaginer des projets pour vivre en marge d’ici quelques temps. Sinon, ça veut dire qu’on rentre dans ce moule, qu’on l’accepte, qu’on se dit « c’est ça la vie » à vivre entouré de beton à travailler 11 mois/an jusqu’à nos 65 ans. Qu’on élèvera nos enfants en leur faisant croire que « c’est comme ça »..
La prise de conscience globale n’est pas agréable, et ça demande un vrai courage de tout questionner, mais nécessaire pour qu’on se rassemble petit à petit pour dire non. Je reste positif, nous sommes 7 milliards d’êtres humains à vouloir un monde plus juste et sans ‘élite » qui se donne le droit de décider pour tous les autres.
Haha merci, tu es bien mieux là-bas qu’ici, les grands espaces ce n’est pas ça qui manque là où tu es, profite !
Au plaisir,
Jérémy
PS : pour les soirées, j’en ai pas encore eu de véritable depuis mon éveil sur tout ça, mais c’est important de ne pas balancer toute la vérité d’un coup à ceux qui ne sont pas prêts, ça peut avoir l’effet inverse. Faudra juste que je m’en souvienne une fois bourré haha.