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Bilan de 2021 : l’année de l’émancipation

par Jeremybackpacker
bilan blog jeremybackpacker 2021

La dernière quinzaine de décembre est souvent un moment propice pour faire le point sur l’année écoulée. Rédiger ce bilan sur le blog, c’est désormais un des rares moments que j’aime consacrer « au passé », à prendre le temps de « regarder derrière ». J’arrive de plus en plus à m’ancrer dans le moment présent (une des vraies clés du “bonheur”, à mon humble mon avis). Et quand mes pensées s’échappent du présent, je préfère me projeter dans le futur et m’assurer que ma vie quotidienne et mes actions sont toujours en phase avec « mon cap ».

Cela étant dit, cet exercice du bilan annuel, je l’aime bien. Je t’encourage d’ailleurs à le faire aussi. Personnellement, c’est la 3e année à laquelle je m’y prête, et ça me permet notamment :

  • De me demander si j’ai bien profité de cette année ; ce qui m’a apporté le plus de bonheur, de satisfaction
  • De m’assurer que mes choix, mes actions et mon quotidien sont toujours alignés avec la direction que je souhaite donner à ma vie (présente et future)
  • D’être fier de moi et du chemin parcouru durant l’année, des épreuves surmontées (surtout en ce moment, on mériterait tous des félicitations!), des objectifs atteints.
  • D’apprendre de mes erreurs pros et perso
  • De me projeter, de planifier de me réjouir de l’année qui s’ouvre à moi (oui, je suis désormais un fervent adepte du concept que « la vie est un cadeau », et chaque année, je veux en profiter pleinement !)

Que tu aies un blog ou non, voilà quelques bonnes raisons qui te donneront peut-être envie de te prêter au jeu du bilan annuel.

Si tu en fais un article, n’hésite pas à le partager en commentaire, personnellement, j’aime lire quelques bilans d’autres blogueurs chaque fin d’année, et c’est sûrement le cas des lecteurs qui passent par ici :).

Au fur et à mesure des années, c’est aussi extrêmement intéressant d’aller lire ses anciens bilans. Tu es parfois très surpris d’avoir écrit telle ou telle chose. Mais c’est aussi ça qui est intéressant, c’est de voir ton évolution, de voir comment on peut grandir d’année en année, tant sur le plan professionnel, que sur le point humain.

Tu peux d’ailleurs retrouver mes anciens bilans ici :

Ah oui, dernière chose, no worries, je sais que vous êtes aussi là pour des chiffres ; on parlera du blog, mais aussi de l’académie, des formations, de mes objectifs et envies pour l’année à venir !

Petit sommaire

1. Bilan de ma vie nomade

Et bien, cette partie pourrait se résumer en 3 mots : Bom Dià Portugal 🇵🇹 !

road trip portugal bord ocean

Photo prise lors de notre 1er jour de road trip au Portugal

J’en parlais dans le bilan de l’année 2020 ; il nous tardait de découvrir ce pays, et de voir comment on s’y sentirait en s’y posant quelque temps.

Et bien, ce « quelque temps » s’est bien étiré jusqu’à la mi-décembre, pour ceux qui ont suivi tout ça, notamment sur Instagram.

La situation étant ce qu’elle est, et nos choix étant ceux qu’ils sont (je me suis déjà longuement exprimé sur ce qu’on vit via d’autres articles), on a logiquement prolongé notre séjour au Portugal !

On était heureux là-bas, en bord d’océan, avec plein de belles rencontres, et on a bien moins ressenti l’impact des mesures depuis notre petit village de surf. On y vivait simplement, avec un budget très raisonnable, et des tas d’articles suivront si cette destination t’intéresse pour y tester une vie nomade !

Pourquoi être parti se poser au Portugal ?

Car il est l’un des rares pays européens à cocher bon nombre de cases à propos d’un environnement dans lequel on pourrait un jour s’installer plus longuement.

C’est devenu une évidence pour moi aujourd’hui, vivre entouré de bitume et de béton n’est plus une option.

Notre passion et notre amour pour l’océan, les vagues et le surf ne fait plus l’ombre d’un doute. Je reste aussi fasciné par l’impact monumental qu’a le soleil sur nos vies, tant sur notre santé physique que mentale. Donc, rien qu’en combinant océan, surf et climat globalement ensoleillé et méditerranéen, en l’espace de 2 semaines sur place, mon moral et ma qualité de vie avaient été transformés.

surf session matadouro ericeira portugal

J’en parlais aussi dans le bilan de 2020 ; mais le Portugal pourrait nous intéresser pour acquérir notre petit havre de paix (j’ai en tête un projet de coliving qui tendrait à terme vers l’autonomie. Mais c’est un projet qui demandent beaucoup de ressources et de connaissances, puis on n’a pas forcément envie de se poser définitivement non plus, donc il faudrait pouvoir le louer, etc. !)

« Convertir » mes économies en quelque chose de concret, de tangible, est un vrai projet pour moi. Ma confiance en l’économie mondiale est au point mort. Sans rentrer dans les détails, ceux & celles qui se sont renseignés sur les conséquences économiques et sociales des mesures “sanitaires” savent que ce modèle économique montre ces limites. Et les planches à billets qui impriment des milliers de milliards ne seront pas sans conséquences (dévaluation des monnaies, inflation, remboursements des dettes,..)

Puis, le Portugal, en plus d’être un pays magnifique et accueillant, est un pays où il est encore possible d’acquérir un bien sans obligatoirement devoir faire un emprunt sur 15 ou 20 ans, chose que je préfère éviter.

Bilan de notre séjour au Portugal

On sera principalement resté entre Cascais et Ericeira.

Ce sont les 2 endroits où Theresa, ma copine, a pu effectuer ses stages de fin d’études, donc on a pu prendre le temps d’y vivre pleinement.

miraduro-casa-santa-maria-cascais

Petit spot incroyable à 5 minutes du Centre de Cascais (Casa de Santa Maria)

C’est marrant comme notre façon d’apprécier notre vie nomade a évolué en quelques années.

On aime désormais largement s’installer pour plusieurs mois quelque part, alors que durant nos 6 mois en Asie du Sud-Est, on avait adoré faire 1 pays / mois (c’était aussi intense que riche, par contre !)

Aujourd’hui, on préfère largement apprendre à vivre comme les locaux, simplement, lentement, nous créer nos petites habitudes, faire des rencontres et se créer un cercle d’amis (pas toujours simple, avec ce mode de vie), et explorer des endroits et des régions en profondeurs, sans aucune contrainte de temps.

Et pour tout cela, le Portugal est formidable.

portugal ribamar voyage

J’ai vécu un mois avec ce couple de Portugais, à Ribamar, à côté d’Ericeira

Particulièrement à Ericeira, ce village qui possède la seule réserve mondiale de surf, mais aussi une communauté locale riche (on a fort ressenti que le Portugal est encore très animé par l’importance et la solidarité des communautés locales, surtout dans les zones plus reculées et loin des grandes villes. J’aime énormément cet aspect !)

Il y a aussi une communauté d’expatriés et de nomades animés par une vie rythmée par les vagues, le yoga, le sport, les rencontres, la tranquillité ; bref, par une vie simple, au final.

J’ai commencé à rédiger des articles, mais de nombreux suivront par ici, tant il y a à dire.

Un retour au Portugal est fort probable pour l’année prochaine. Cela reste notre option proche privilégiée, en fonction de l’évolution (et de l’absurdité) des mesures mondiales.

On reste plus flexible que jamais, car c’est au final ce qui nous procure le plus de libertés et le moins de contraintes par les temps qui courent.

Puis toute façon, c’est comme ça qu’on aime vivre, désormais.

Maaaaais, l’Amérique centrale pourrait être une option aussi, à voir comment les choses évoluent ! Si t’y es (ou que t’y es allé récemment), n’hésite pas à me dire comment est la vie / l’atmosphère là-bas, ça m’intéresse beaucoup !

2. Bilan carbone 2021 (et pourquoi c’est la dernière année que je le fais)

Voilà 3 ans que je fais mon bilan carbone.

Pourquoi ?

Car il est évident qu’on doit repenser notre façon de vivre et réduire notre impact environnemental. Se diriger vers une réelle sobriété généralisée est vital. (« La sobriété heureuse« , comme P. Rabhi l’avait titré pour un de ses livres que je te recommande chaudement)

Notre impact sur la biodiversité et le vivant n’est plus possible dans l’état actuel. Et tant que nous vivrons dans une société où les Black Friday existent et cartonnent, c’est qu’on fera toujours fausse route.

Sans nous jeter des fleurs, je pense que notre mode de vie nomade “lent” nous permet d’être comblés par des choses simples de la vie, qui limitent grandement notre impact.

Surfer, se balader en bord d’océan, prendre plaisir à cuisiner nos propres repas, ne pas avoir besoin d’accumuler des objets (car on galère déjà à boucler notre backpack quand on doit changer d’endroits)..

ericeira portugal voyage

Après oui, je suis d’accord que cette vue, ça donne envie de se balader tous les jours..

Voyager désormais très lentement réduit aussi drastiquement notre impact général, car, hormis l’avion, je pense qu’une bonne partie des « backpackers »/nomades long terme adoptent un mode de vie plutôt minimaliste. Pas tous, bien évidemment, mais quand tout ce que tu possèdes doit tenir dans un sac à dos, ça joue.

Cerise sur le gâteau pour nous cette année, la plupart des maisons et des appartements n’ont pas de chauffage ! (car, la plupart de l’année, pas besoin. Mais aussi car la réalité veut que les Portugais ne peuvent pas tous se le permettre vu l’écart injuste entre les salaires et le cout de la vie là-bas).

Donc voilà mon bilan carbone personnel pour l’année 2021 :

bilan carbone 2021

Mon bilan carbone 2021

5, 5 tonnes.

Le constat serait presque déprimant si ma vision « écologique » n’était désormais pas beaucoup plus nuancée.

Très honnêtement, comme déjà dit, je ne suis pas parfait, loin de là. Mais dans les faits :

  • On a vécu la majeure partie de l’année dans un grand bâtiment (ancien) composé d’appartements. Le nôtre était partagé avec 3 ou 4 autres personnes en permanance.
  • Sans chauffage.
  • Je ne possède pas de voiture, donc pour la plupart des déplacements, c’était en bus ou en covoiturage.
  • J’ai un régime en énorme majorité végétarien, avec des produits non transformés en grande partie.
  • Je n’achète que ce dont j’ai besoin (à quelques rares exceptions près).
  • J’ai pris littéralement 2 vols de moins de 3 heures sur toute l’année.

Et pourtant, d’après les résultats, je suis encore à 5,5 tonnes, soit 2 planètes.

Moi, je suis cool et prêt à faire des efforts, mais il y a quand même un truc qui cloche. Et c’est ce que j’ai fini par comprendre, oui, il y a bien un truc qui cloche dans cette approche.

Pourquoi je ne ferai plus mon bilan carbone ?

Ce principe du bilan carbone repose sur la théorie du « jour du dépassement« .

La vérité, c’est que cette théorie n’a aucun fondement scientifique. Et ce n’est pas moi qui le dis, mais de nombreux experts et scientifiques plus calés que moi. Tu trouveras d’ailleurs bons nombre d’articles sur le sujet en quelques recherches, à tel point que ces médias qui nous alarment chaque année dès qu’on y arrive ont été obligé d’également parler de la non fiabilité de ce concept (nos médias ne sont plus à une contradiction près..)

Dans l’article ci-dessous, je partage également une vidéo qui démontre la façon tronquée dont ce « jour du dépassement » est calculé..

Mais alors, pourquoi l’utilise-t-on et pourquoi, chaque année, tout est fait pour nous faire culpabiliser avec ce fameux jour du dépassement ?

Car, comme toujours à notre époque, il y a des intérêts politiques, financiers et idéologiques derrière ce principe, mais aussi derrière tout le principe « d’énergie durable et renouvelable ».

Chose cocasse, sur le site que j’utilise pour calculer le bilan, https://www.footprintcalculator.org/home/fr, à la fin, dans les solutions, on retrouve « présentées par Schneider Electric ».

calculateur bilan carbone solutionsUne multinationale française qui pèse 90 milliards, reine du greenwashing. Qui déclare prôner le « moins consommer« , mais qui profite de la transition pour croitre de 7% par an dans les revenus de sa gestion énergitique, paradoxal non ? La décroissance, oui, mais par pour leur chiffre d’affaire.

D’autres solutions ont toujours existé, il aurait été parfaitement possible de construire et développer nos sociétés sans tout détruire et sans autant polluer. Mais elles n’étaient pas les plus rentables. Donc n’ont pas été poursuivies ni financées.

Et, désormais, l’écologie est narrée pour faire croire que les voitures électriques sont une solution écologique, que ne plus avoir d’enfant est une bonne solution, et que le simple fait de vivre nous rend coupables de polluer et d’émettre du CO2 (alors que le CO2 est nécessaire à notre écosystème, pour les plantes et les algues, par exemple).

C’est un sujet très complexe, long et délicat à aborder en quelques lignes.

J’ai donc décidé de développer cela et partager pas mal de ressources dans un autre article pour ceux et celles qui veulent nuancer leur approche.

As-tu réalisé comme aujourd’hui, on peut de moins en moins « contredire » certains sujets ? Ni même simplement soulever des questions ? L’écologie et la #doubledoz sont des exemples flagrants d’une sorte de politiquement correct indiscutable, et je n’aime pas vraiment cette tendance, je t’avoue. Le débat et le questionnement sont capitaux dans une société qui se veut libre.

Comme toujours, rien n’est blanc ou noir, et oui, même si je pense déjà faire beaucoup d’efforts, on peut toujours améliorer des choses, et je continuerai de le faire, car il faut le faire.

Mais, de plus en plus, sur bon nombre de sujets, accepter le narratif global qui nous est imposé n’est plus suffisant, et il revient à nous de chercher ailleurs pour nous faire notre propre opinion, en croisant les infos, même (surtout) contradictoires. Même si elles nous paraissent un peu difficiles à croire au premier abord (n’oublions pas que notre façon de penser est conditionnée par ce qu’on entend depuis toujours).

Donc non, je ne suis pas devenu un « je m’enfoutiste » du climat, loin de là, mais je ne souhaite plus participer à cette désinformation culpabilisatrice, et quelle que soit ton opinion là dessus, on pourra en discuter sous l’article dédié avec grand plaisir. Car, quel que soit le sujet, mon but est toujours de rassembler et non de diviser.

Bon, fin de digression, on reprend du croustillant, des chiffres !

3. Bilan du blog (en chiffres)

Ce blog voyage est né mi 2018, à la suite de mon PVT en Australie et de notre aventure de 6 mois à travers l’Asie du Sud-Est.

Le blog compte environ 85 articles complets (+ une dizaine de pages), majoritairement sur l’Océanie et l’Asie, donc. Bon, ces pays ayant très peu communiqué sur leurs frontières tout au long de l’année (hormis ce dernier mois!), je ne m’attendais pas à des changements majeurs de si tôt.

Ça n’a simplement fait que confirmer une chose ; dans un peu près tous les aspects de la vie (et donc de mon activité), la diversification est reine.

Logiquement, même si j’ai commencé à varier les thématiques du blog (articles sur l’Europe, réflexions importantes à mes yeux (vie nomade, entrepreneuriat, questionnements), mon focus a été sur l’Académie des Créateurs de Demain (très prochainement renommée Les Entrepreneurs Nomades).

Je n’abandonnerai jamais ce blog, j’aime trop partager par écrit pour cela, et le référencement naturel est un de mes piliers dans ma stratégie de contenu.

Mais, clairement, je suis bien plus à l’aise et serein avec 2 activités qui sont certes complémentaires, mais aussi indépendantes.

Reste désormais à continuer de diversifier et de faire évoluer chacune d’entre-elles pour qu’elles soient elles-mêmes “à toute épreuve”.

De bons (et très encourageants) exemples cette année ; les résultats de mes 2 articles sur notre road trip en France ainsi que sur l’article sur les médias indépendants (qui a cumulé 60 000 vues à lui seul durant cette année).

Mes stratégies de rédaction SEO fonctionnent toujours parfaitement, et si tu souhaites toi aussi développer ton blog et améliorer ton trafic pour que tes articles soient découverts chaque jour via Google, ma formation blogging gratuite est idéale pour apprendre les bases solides :

formation blog voyage jeremy backpacker

Il n’y a donc plus qu’à reprendre un rythme constant de publications, en espérant que la réouverture des frontières australiennes s’étende à tous, et que mes « destinations phares » retrouvent leur intérêt d’antan !

Le blog en quelques chiffres (2021) :

Concernant les revenus du blog, les mesures concernant mes 3 thématiques « de base » (Australie, Nouvelle-Zélande et Asie du sud-Est) ne se sont pas réellement allégées au cours de l’année, donc niveau affiliation, peu de changements par rapport à 2020.

Par contre, l’Australie a réouvert ses frontières, y compris aux étudiants étrangers (voir mon article pour partir étudier en Australie) et aux PVT (uniquement aux personnes vaccinées, chose qui me gêne pas mal, mais qui reste une bonne nouvelle pour celles et ceux qui répondent aux critères).

La Nouvelle-Zélande semble se décide pour la même chose pour avril 2022, donc ça reste aussi une évolution des choses à noter.

Niveau revenus, j’ai donc utilisé d’autres façons de monétiser le blog, pour compléter les revenus de celui-ci, via notamment quelques articles sponsorisés (conditions d’acceptations assez strictes), pour lesquels j’ai appris à bien mieux évaluer la valeur sur ce blog.

Je n’ai pas de chiffres fixes à te donner, car les revenus du blog sont toujours en dents de scie, les 1500-2000€/mois de début 2020 sont encore du passé, et il faut plutôt diviser par 2 ou par 3 par moment. Ce qui est “peu”, mais reste non négligeable en complément de revenus, surtout avec mes 3 thématiques inaccessibles depuis mars 2020 et avec un trafic qui n’a rien de démentiel.

J’aurais pu faire bien mieux, mais cela est aussi le résultat de 2 choix majeurs :

Premièrement, en me focalisant sur des articles « en Europe » qui sont monétisables via affiliation, et en étant plus constant, ça aurait été une autre histoire (ça serait d’ailleurs un des objectifs principaux du blog pour 2022). J’ai cependant eu envie (et besoin) de rédiger plusieurs articles “non-SEO” du type “partage de réflexions” (s’émanciper vers une vie nomade, je continuerai de voyager sans QR code, réflexion sur l’écologie, etc.).

D’autre part, depuis mi 2020, mes sources de revenus principales sont les formations et les accompagnements, et c’est donc cela qui reste actuellement ma priorité, d’autant plus que de belles choses arrivent début 2022, avec (enfin) un nom adapté et une charte graphique digne de ce nom ! Et également un podcast, qui est dans ma tête depuis au moins mi 2021 !

Transition toute trouvée pour le bilan de l’académie.

4. Bilan de l’académie des Créateurs de Demain (prochainement Les Entrepreneurs Nomades)

Le projet a énormément mûri et grandit durant cette année, tant sur le point “résultats” que dans mon esprit. Et oui, j’ai aussi appris à laisser le temps au temps, à l’ère où nous voulons tous « tout, tout de suite ».

Je n’ai pas sorti autant de formations / programmes que je l’aurais voulu, mais j’ai définitivement réussi à générer des revenus mensuels et en croissance, supérieurs à mes couts de vie.

Cela me permet donc de continuer à me former pour améliorer ce que je partage, et d’envisager d’autres projets ; comme faire appel à un vrai professionnel pour une charte graphique (c’est en cours !), me pencher sur un podcast, et mettre de côté pour des évènements physiques (et ce fameux rêve de coliving !)

Au-delà de cet aspect “financier”, qui n’est absolu pas le plus important pour moi, c’est la direction et ce que je souhaite insuffler à travers ce projet qui ne cesse d’évoluer.

Ce projet n’est pas juste un site avec des formations en ligne et jouer “le coach business”.

Non, c’est aujourd’hui, à mes yeux, la meilleure façon d’aider ceux et celles qui sont réceptifs à mes messages de libertés, d’émancipation du modèle actuel pour avoir la possibilité d’aller vers une vie nomade / alternative.

Ce projet, il est pour ceux & celles qui aspirent à autre chose, à construire une activité d’avenir qui a du sens pour pour, ceux que tu aiderais, et le monde auquel tu aspires, pour concrètement mener la vie que tu souhaites, sans concession sur le présent.

J’ai déjà une idée d’un programme majeur sur plusieurs mois pour accompagner plusieurs d’entre vous et avancer ensemble, ça arrive début 2022 !

Pourquoi un nouveau nom « Les Entrepreneurs Nomades » ?

Car les Entrepeneurs Nomades, c’est la continuité logique à ce blog, à ce partage du voyage.

Car les Entrepreneurs Nomades, c’est le fruit de mon évolution personnelle également ; du petit backpacker belge qui cueille des poires à un entrepreneur passionné qui a souhaité pérénniser cette vie nomade.

Le voyage a été mon échappatoire à ce modèle, ça m’a permis de découvrir qu’un autre mode de vie était possible. Un mode de vie dans lequel “ta vie est ce que tu en fais”.

Car « Entreprendre », c’est extrêmement positif. Le terme « Entrepreneurs » est mal représenté par des clichés débiles. L’idée est donc de mêler le fait d’entreprendre sa vie, avec une approche nomade (et le nomadisme, ce n’est pas que géographique, c’est aussi permettre à son esprit de s’évader, à mes yeux).

Les interprétations sont multiples, et j’aime aussi cela.

Désormais, avec les Entrepreneurs Nomades, le but est d’aider ceux et celles qui veulent avoir la possibilité de changer de mode de vie (si elles le souhaitent) ou de pérenniser une vie nomade (van, slow travel, expatriation..)

Il est donc naturel de me focaliser sur ceux & celles qui partagent cette passion pour le nomadisme et le voyage.

Avoir choisi un nom peu adapté n’a pas été un échec, plus de 250 formations ont été vendues durant cette année. Mais cela fait partie des apprentissages de l’entrepreneuriat.

Je souhaite mener et avancer avec ceux qui veulent un changement plus profond que « simplement créer sa boite ». S’offrir la possibilité d’avoir une activité flexible, d’avenir, qui peut évoluer avec tes choix de vie.

Si ça te parle et que tu n’es pas encore inscrit(e) aux emails, sache que chaque mardi, tu rates des conseils et des emails concrets pour t’aider à créer ton activité et rester motivé(e) !

Quelques chiffres clés de l’Académie (2021) :

  • Nombre de nouvelles formations : 5 (+ Objectif Indépendance 2022™ je pense pouvoir enregistrer avant la fin de l’année, pour un lancement début janvier !)
  • Un accompagnement personnalisé sur 6 semaines
  • Formations mises à jour (ajout de modules) : 2
  • Nombre de formations vendues cette année : plus de 250 ! (merci encore pour la confiance si tu en fais partie)
  • Nombre d’avis sur trustpilot : 53 ! (et j’ai eu mon premier avis négatif, comme quoi !)

avis formations jeremybackpacker

Mes 3 plus grands enseignements après 1 an et demi sur le projet de l’Académie :

Je vais essayer de faire court, parce que je pourrais parler des heures de tout ce que j’apprends avec ce projet tant c’est enrichissant.

1) Entre trouver une bonne idée et en vivre à l’année, il y a un monde

2020 me l’avait déjà confirmé, les formations sont adaptées à ma façon de transmettre, les avis et les retours me le confirment, je pense arriver à créer des formations concrètes et qualitatives.

Selon un sondage réalisé en octobre, près de 50% des personnes ayant pris une formation ont fini par en reprendre au moins une ! (dont 27% au moins 2 ou 3), et ça, ça veut dire beaucoup pour moi !

Le succès de la première m’avait presque rendu euphorique, avec plus de 100 ventes en quelques jours.

Mais derrière subsister, se renouveler, continuer à créer des formations et ne pas stagner, c’est un tout autre exercice.

En Belgique, j’aime le nom du statut administratif lorsque tu crées ton activité, on dit « indépendant » (en France, l’équivalent étant « auto-entrepreneur »).

Et bien l’indépendance, ça signifie aussi « responsabilité ». Tu es indépendant, donc tu es responsable de tes choix, de tes revenus de ta gestion financière, de tes succès, de tes échecs.

Générer des revenus tous les mois, quand tu es à ton compte, c’est un exercice qui s’apprend. Il faut s’organiser, avoir un calendrier, tenir ses deadlines, etc.

Et le modèle des formations est complètement différent de celui du blog.

Je ne sais si je garderai ce modèle “mensuel” pour toujours, car c’est aussi pas mal de pression, et mon mode de vie fait que je dépense peu, donc chaque mois, je gagne assez pour financer plusieurs mois de mon mode de vie.

Mais j’ai énormément appris sur la gestion et la croissance d’une activité en 2021, encore plus qu’en 2020 !

2. Vouloir toucher « le plus de monde possible » est une erreur

Là, je parle du nom, avec « Les Créateurs de Demain », je pensais toucher / rassembler :

  • « Tous » les créateurs de contenu (alors que c’est bien trop vaste, bien évidemment)
  • « Toutes » les personnes sensibles à l’écologie (le terme demain, c’était un peu du greenwashing, quand j’y pense..), alors que je ne suis pas un expert, et que je me trouve de plus en plus en désaccord avec l’approche écologique « mainstream »..
  • Et enfin, « toutes » les personnes qui veulent créer et développer leur activité, alors que ça englobe un spectre infini de type de « porteurs/euses de projets »
  • Les fans de mode (joke). Mais j’avais mis une « alerte Google » sur le terme « Les Créateurs de Demain », et celle-ci m’envoyait régulièrement des articles concernant la mode, ahem.

J’ai expliqué les raisons du nouveau nom plus haut. Et je suis désormais convaincu que c’est un bien meilleur choix (surtout que le sondage a largement confirmé ce choix). Je suis également bien plus à l’aise et heureux de savoir exactement à qui je veux m’adresser désormais.

3. Privilégier la vie, c’est accepter de faire passer sa vie pro au second plan

Il y a quelques mois, j’expliquais en story (et par email, je crois), avoir comme priorité numéro 1 « la vie et ses opportunités ».

Je prenais l’exemple du surf ; je ne veux pas devoir refuser une session, quelle que soit l’heure ni le jour, pour « rester derrière l’ordi ».

ericeira portugal surf guide

Session de surf (très) matinale. Spoiler, ça caillait et ce fut un fail niveau vagues haha

Ni une soirée improvisée, ni profiter pleinement 5 jours avec mes potes qui me rendent visite, ni prendre le temps de cuisiner ou aller me balader avec Reesa tous les jours..

Bref, ce fameux moment présent, dont je te parlais en début d’article.

Et bien, ça implique de mettre ses projets au second plan.

Mais qu’est-ce qui est le plus important ? De bosser moins et d’atteindre tout de même des résultats chaque mois, tout en privilégiant la vie ?

Ou passer 60h/sem derrière un écran (ce qui serait sûrement nécessaire pour boucler tout ce que je voudrais chaque mois) en voulant toujours gagner plus, pour toute façon rester bien trop longtemps derrière ce même écran ?

J’aime profondément ce que je fais, et avoir des projets qui t’animent est important, mais j’aime encore plus l’idée de saisir chaque opportunité de profiter de la vie et de ce qu’elle a à offrir.

J’ai déjà parlé du concept « d’entrepreneuriat « sobre » », faudra que je creuse et développe cela dans un épisode de podcast !

Combien d’entrepreneur(e)s « à succès » qu’on peut suivre sur les RS semblent visiblement vivre pour « leur business ».. ? C’est un choix, mais personnellement, ma « philosophie entrepreneuriale » consiste à développer une activité AU SERVICE de ma vie, et non l’inverse. Et c’est cela que je tente d’incarner et de transmettre avec les emails et l’académie.

5. Mon bilan personnel : je ne suis qu’au début de mon émancipation globale

Là aussi, je vais essayer de résumer, promis !

Je pense que 2021 est l’année durant laquelle je me suis le plus libéré mentalement de tout ce qu’on m’a appris par le passé. Je pense de plus en plus me libérer de « ce qu’il faut penser ou croire », et ça ouvre l’esprit d’une façon presque illimitée. Et ça demande du coup un esprit critique accrû.

Et je pense que cette phase « d’émancipation intellectuelle » est la première grande étape pour une réelle émancipation globale.

roadtrip portugal plage coucher de soleil

Ces moments où on questionne le monde

L’impact de son entourage sur ses choix de vie

Je tente de partager cela progressivement, j’ai toujours mes emails et mes partages comme une façon d’avancer ensemble (car je lis toutes vos réponses !).

En fait, c’est presque un travail de « déconstruction »de croyances qu’on nous a inculquées, pour ensuite reconstruire nos avis en prenant en compte bien plus d’informations et de nuances qui sont bien moins véhiculées, alors qu’elles sont parfois capitales.

Il est parfois difficile de constater l’attachement d’un bon nombre de personnes à des façons de penser.  Admettre de questionner l’inquestionnable fait peur, et se rattacher à la moindre chose qui peut nous conforter dans notre vision initiale est bien plus rassurant.

Mark Twain a dit : « Il est bien plus plus facile de tromper les gens que de leur faire comprendre qu’ils ont été trompés« .

J’ai appris l’importance de m’entourer et d’échanger avec des personnes qui me permettent d’avancer. Cela veut aussi dire laisser des distances s’installer avec d’autres qui font le choix d’aller dans une autre direction (suivre (plutôt passivement) la direction imposée par ce modèle, pour le dire platement).

L’impact de notre entourage est colossal sur notre vie, combien de personnes ne s’écoutent pas à cause de la pression leurs proches ?

L’émancipation à tous les niveaux, la clé de demain ?

Je parle aussi énormément de liberté, mais cette notion de liberté reste relative. Tant qu’on est taxé sur tout ce qu’on fait et qu’on possède, tant qu’on a notre argent sur un compte en banque, tant qu’on doit faire nos courses.. On est jamais réellement libre.

Mais mon émancipation n’en est qu’à ses débuts et pourtant, j’en ressens déjà les bienfaits au quotidien. Voilà quelques exemples concrets :

  • Émancipation physique : elle me permet déjà d’avoir plus d’options pour m’adapter et être flexible quant aux mesures / restrictions / conditions actuelles (crois-moi, j’ai eu la chance de bien moins subir tout ça en bord d’océan dans un petit village portugais qu’ici..)
  • Émancipation intellectuelle : je ne vis absolument plus dans la peur de ce que balancent les médias aux JT, quel que soit le sujet. Je ne regarde plus ces trucs.
    La peur est le fond de commerce des médias, et elle est bien souvent disproportionnée, car la peur faire vendre, faire cliquer.
    J’apprends à me faire mes propres opinions sur tel ou tel sujet, posément (climat, coco, « crise » en tout genre). J’apprends aussi à en parler plus sereinement, avec plus de bienveillance, petit à petit.
    L’autre vérité, c’est qu’avec ma propre activité, je suis bien plus serein quant à mon avenir pro et à mon indépendance.
  • Émancipation professionnelle : je tente désormais d’avoir une activité sur laquelle j’ai le plus de contrôle, je ne dépends plus d’Instagram ; mais d’un blog que je contrôle, d’une liste email que je contrôle, et bientôt d’un podcast que je contrôlerai.
    Certes, tant que je dépendrai d’internet, beh je dépendrai d’internet, et même si on n’est pas à l’abri et que j’anticipe des projets « physiques », dans l’immédiat, je ne vois pas internet disparaitre du jour au lendemain.

Bref, mon réel objectif de vie est d’avoir notre petit havre de paix proche de l’océan, avec mes chèvres et mon petit potager, qu’on pourrait aussi faire évoluer en coliving ou écolieu, un maximum autonome. Et ainsi dépendre de moins en moins de l’argent.

(Ceux qui en sont déjà là sont bien plus libres que ceux qui accumulent les 0 sur leur compte en banque, si tu veux mon avis.)

Autre chose qui me tient à coeur, permettre à ma chère mère de pouvoir profiter paisiblement de sa future retraite loin de tout cela également.

6. Objectifs et perspectives pour 2022

Ma philosophie de vie et cette priorité de « privilégier la vie » rendent les choses simples pour 2022 (sur papier haha) : profiter de la vie.

J’ai l’immense joie de partager ma vie avec une belle Allemande qui aspire aussi à un bonheur simple.

Retour au Portugal ou expatriation en Amérique Centrale, ou peut-être même ailleurs ? Qui vivra verra. Tant qu’on est loin de ces mesures absurdes, que l’océan n’est pas loin, qu’on peut surfer et rencontrer des belles personnes, on sera heureux.

Là où moi, j’aime parfois être sédentaire pour travailler dans mon coin, Theresa aime davantage travailler en étant entourée et en ayant des contacts humains (comme durant son stage dans une retraire yoga / surf, donc si tu as des recos en Amérique centrale ou du sud, on est preneur !), donc à nous de trouver des endroits qui nous permettent d’être tous les 2 épanouis.

Puis forcément, continuer d’apprendre, de grandir, d’avoir la liberté de faire ce qu’on aime au quotidien, simplement.

surf ericeira portugal foz do lizandro

Un de nos sports de surf favoris

Pour l’instant, on profite respectivement de nos proches, et on verra plus tard.

Mes objectifs pros simples simples à mettre par écrit. Mon activité fait entièrement partie de ma vie et de ce qui me permet de m’épanouir ; j’aime développer tout cela et avancer, apprendre, et partager avec ceux et celles qui aspirent aux mêmes choses !

Objectifs blogging 2022 :

Voilà la partie que je reviendrai voir fin 2022 en me disant « eh merde, je voulais ça aussi ?! »

  • MÀJ des derniers articles sur l’Asie (je n’ai rien foutu sur cette partie durant 2021, shame on me)
  • Rédiger au moins 2 articles / mois (focus France, Portugal & entrepreneuriat nomade)
  • Possible refonte visuelle / graphique
  • Probablement faire appel à un pro pour optimiser le tout (vitesse de chargement, bugs par-ci par-là..)

Objectifs Les Entrepreneurs Nomades 2022 :

  • Mise en place de la charte graphique + nouveau nom
  • Développer l’aspect communautaire (que les membres puissent se rencontrer et échanger entre-eux simplement)
  • Continuer à faire grandir la liste email (road to 5000 inscrits !)
  • Création d’un programme ambitieux et complet (no spoiler !)
  • Améliorer encore le process d’accompagnement individualisé sur 6 semaines pour créer et développer son activité nomade
  • Créer et lancer 6 nouvelles formations (ce ne sont pas les idées qui manquent !)
  • Lancement du podcast + 2 épisodes par mois (idéalement, 1/sem, mais ça me parait ambitieux)
  • Trouver une façon d’être proactif sur Instagram, sans y passer trop de temps.

Bon, ça fait déjà pas mal de choses sur la table, mais avec une bonne organisation et de la discipline, ça doit être faisable !

Conclusion (et toi, ton bilan ?)

Pour conclure, déjà, j’aimerais souligner que ce bilan est 3000 mots plus courts que le précédent, j’y vois un réel progrès, haha !

Blague à part, entre 2019 et 2021, je crois n’avoir jamais autant grandi et évolué.

Et je sais que ça peut surprendre ; même ma propre copine a parfois eu du mal à comprendre mes changements d’opinion (car je suis un peu trop bourrin parfois ; je dois tenir ça de ma chère maman qui est de signe bélier !).

En 2019, j’avais appelé le bilan « l’année du grand saut ».

En 2020, « l’année des remises en question » (comme quoi !)

Et 2021 a été donc été l’année de l’émancipation (plutôt intellectuelle, car le reste n’en est qu’au début, donc !)

J’aime cette évolution, oser questionner et douter, chercher à comprendre, ce n’est pas toujours agréable, mais c’est un passage nécessaire. Comment se libérer de quelque chose dont on n’aurait pas conscience ?

Je me suis libéré d’un tas de pressions sociétales, « de bien-pensance », politiques, idéologiques. Ça ne veut pas dire que je détiens une quelconque vérité absolue pour autant, mais est-ce que la vérité est une quête en soi ?

Désormais, je vis ma vie, je m’adapte avec les règles établies aujourd’hui pour continuer ce processus d’émancipation, sereinement. Et c’est tout le mal que je te souhaite également !

Ces questionnement nous mèneront, j’en suis persuadé, à toujours plus nous rassembler. À l’heure où quasiement tous les sujets sont utilisés pour nous diviser et cliver la société (cfr mes questionnement sur l’écologie)

Merci à toi de m’avoir lu jusqu’ici, sincèrement.

N’hésite pas à réagir à tel ou tel sujet ci-dessous, ou simplement me dire si ces bilans te plaisent, c’est toujours bon à savoir et ça fait plaisir. Quoiqu’il en soit, ça serait un plaisir d’échanger et d’aller lire ton propre bilan si tu en as un !

Prends bien soin de toi !

Backpackeusement,

Jérémy

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4 Commentaires

Sylvain 05/01/2022 - 12:43

Hello Jeremy,

bravo pour ce beau bilan qui montre l’ampleur du travail et des réflexions qu’il y a derrière. Je suis moi même en plein remise en question sur la question. Comme tu le proposes, je me permets de donner le lien vers notre bilan que je viens de publier à l’instant : https://lesdeuxpiedsdehors.com/bilan-4-ans-de-blog-voyage-photo/

Au plaisir de papoter,
Sylvain

Répondre
Jeremybackpacker 05/01/2022 - 17:10

Hello Sylvain,

Ça fait plaisir d’avoir de tes nouvelles ! Je t’ai envoyé un vocal sur Telegram, mais je crois que tu ne l’as pas vu, il y a un autre article (cité dans celui-ci du coup) sur lequel j’aurais aimé avoir ton avis aussi haha. Tu comprendras si tu as l’occasion d’écouter mon vocal à l’occasion 🙂

Yes, les questionnements comment à porter leurs fruits, petit à petit, j’ai l’impression. C’est pas le plus chouette ni le plus simple, mais après ça permet d’y voir plus clair !

Je vais lire ton bilan de ce pas 🙂

Plein de bonnes ondes à toi et ta petite famille !

Jérémy

Répondre
Gwendoline Lacour 28/12/2021 - 21:15

– ma « philosophie entrepreneuriale » consiste à développer une activité AU SERVICE de ma vie, et non l’inverse. –
Tu as bien résumé ma pensée de ces derniers mois !
Très cool ton article, je te souhaite de réussir tout ces projets en 2022 ! Hâte d’écouter le podcast !
Personnellement, 2021, dans la continuité de 2020 en Nouvelle Zélande a été un blessing … Mais j’me suis quand même dit stop au boulot shitty de backpackers 😅
10 ans quasi que je rêve de monter un projet pour moi, mais que j’ose pas vraiment et me fou des bâtons dans les roues … Mon bilan de l’année du coup, c’est d’avoir encore un peu plus murie mes idées et surtout d’y croire. J’ai hâte d’attaquer 2022, créer mon agence de voyage et surtout mon challenge : trouver ma définition de la sobriété entrepreneurial car comme toi, je veux que ma vie et mes passions (team montagne) soient ma priorité numéro 1. Pas besoin de CA de malade, de briller sur les RS. Bref avoir de l’ambition pour avoir une vie agréable plutôt qu’une croissance à 2 chiffres 🙂

Répondre
Jeremybackpacker 29/12/2021 - 09:08

Hello Gwen,

Merci de passer par ici et de laisser un petit mot, ça fait plaisir !

Je pense que nos parcours et notre approche de la vie se rejoignent beaucoup. Oui, j’ai plus ou moins suivi que la NZ semblait avoir été clémente avec ses backpackers haha, tant mieux pour vous, car en Europe ils sont toujours en rue libre dans leur délire, faut avoir beaucoup de détachement et de flexibilité pour rester sain d’esprit depuis 2 ans (merci le backpacking, école de la vie).

Quant aux jobs backpackers, haha oui, encore que quand t’as une chouette équipe ça reste aussi une belle expérience humaine ! Mais après mes 5 mois en usine, fort isolé, j’me suis dit que c’était la dernière fois aussi.
Pour ta défense, trouver le temps de monter un vrai truc en étant en PVT c’est vraiment compliqué, t’as pas forcément d’endroit fixe ni « optimisé » pour pouvoir bosser sérieusement plusieurs semaines ou mois.

T’as déjà des super cartes en main ; t’as une belle commu de passionnés, des thématiques qui t’animent, des expériences en veux-tu en voilà à partager. « Reste plus » qu’à définir des objectifs clairs et prendre le temps d’y réfléchir, puis d’y mettre le temps et l’énergie !
On en parlera à l’occasion si tu veux !

Prends bien soin et de toi et profite bien de la NZ tant que tu le peux (crois-moi tu vas te demander ce qu’il leur est tous arrivé quand tu reviendras haha, planifie déjà ton prochain départ avant d’atterrir si tu veux mon avis !)

À très vite,

Jérémy

Répondre

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