Avant d’attaquer ce premier chapitre, épisode, peu-importe-le-nom de ce Journal d’un Nomade, et de te raconter ces mois de février – mars au Portugal, incluant l’achat un van aménagé, un petit mot pour te préciser cette nouvelle « série ».
Je pense rédiger un article complet pour acheter une voiture au Portugal (ou un van, dans notre cas), mais en attendant, tu auras pas mal d’infos dans ce premier « épisode ».
Je t’en parlais dans le dernier email la semaine dernière, je cherchais une façon de te partager « la vraie vie » d’un (entrepreneur) nomade.
Je l’ai enfin trouvée avec cette série « Journal D’un Nomade » (#JDN pour les intimes à l’avenir).
J’ai pas mal hésité avec « Journal d’un entrepreneur nomade »..
Mais ça fait un peu trop mec qui se prend au sérieux.
Puis, après tout, si j’ai commencé à entreprendre, c’est avant tout pour pérenniser cette vie qui m’offre la possibilité d’aller là où je me sens bien (ou d’être sédentaire quand l’envie s’en fait sentir et qu’on a envie de se poser plusieurs mois à un endroit. Ou encore quand on souhaite rentrer voir nos proches.
Entreprendre « professionnellement » en est donc une conséquence, au final.
D’ailleurs, cela corrobore avec ce mantra souvent cité, mais très peu appliqué « créer une activité au service de sa vie » (et non l’inverse).
Tu retrouveras tous les chapitres (ceci étant le 1er) sur cette page sur blog > Journal D’un Nomade
Pourquoi « Journal D’un Nomade ? »
J’aime ce côté « journal », car dans un journal, tu y mets ce que tu veux. Je tenais déjà un carnet de voyage quand on explorait l’Asie du Sud-Est. (Je regrette d’avoir arrêté, car des souvenirs, des ressentis et des détails y sont à jamais écrits, et relire ces passages du « moi d’il y a quelques années », c’est une sensation bizarre, mais agréable.)
L’idée, ça sera donc de te partager le cheminement d’un jeune Belge en quête d’indépendance, de sens et de liberté.
Les questionnements, les challenges, les réflexions, les réussites et les galères d’un gars né dans les années 90 dans le monde d’aujourd’hui, gars qui navigue le plus librement possible dans une société plutôt f*cked up.
Sans exagération, sans cette pression typique des RS de « devoir rendre tout ce qu’on fait / dit » intéressant. (D’ailleurs, des études ont démontré que ce phénomène mène souvent à un malêtre profond, et exagérer tout ce qu’on vit n’est qu’une manière de « continuer d’intéresser ». Sujet intéressant pour un épisode du podcast aussi, je note).
Je t’y parlerai donc aussi de mon activité et de mes projets en cours, en toute transparence.
Car oui, « entreprendre« , c’est une façon de créer son indépendance financière et de ne plus dépendre uniquement d’un patron ou de l’État, et cela reste, pour l’instant, la manière façon de s’émanciper progressivement du modèle actuel selon moi.
Bref, je te raconterai des anecdotes, des rebondissements, et un tas de choses qu’on ne relaie pas en story Insta.
On peut voir ça comme une mini-série, sauf qu’il n’y a pas de scripts, juste la vraie vie.
Pourquoi faire cela ?
Je pense qu’on passe tous par des phases où on se pose des tas de questions sur nos vies.
- Qu’est-ce qu’on veut faire ?
- Où veut-on être dans 5 ans ? Dans 10 ans ?
- Qu’est-ce qu’on veut dans la vie ?
- Qu’est-ce qu’on ne veut pas dans la vie ?
- Comment on fait ?
- Par où on commence ?
- Et nos proches ?
- Comment on va vers autre chose sans finir faucher ?
Truth is, personne ne sait réellement.
On improvise tous, quelque part.
Mais l’important, c’est de le faire en en profitant un maximum et en ayant envie de se lever avec le sourire.
Ne pas avoir de regret.
Se sentir utile.
Se dire qu’on fait des choses qui ont « du sens » pour soi. Qu’on contribue réellement au monde auquel on aspire.
Puis s’entourer, aussi.
Et rencontrer des gens qui nous comprennent, aussi.
Et je pense que l’idée se prête aussi au podcast.
Donc, ponctuellement (une fois par mois ?) il y aura aussi des épisodes hors série que tu trouveras facilement en cherchant #JDN dans la liste des épisodes (même si les autres sont cools aussi, normalement. Enfin, j’essaie).
[PARENTHĒSE PODCAST 🎙]
Pour profiter pleinement de cette nouvelle série..
Je t’invite d’abord à, si ça t’intéresse, écouter l’épisode #1. De Backpackeur à Entrepreneur (Nomade). (lien spotify pour t’abonner)
(également dispo sur Apple Podcast et tu retrouveras toutes les autres plateformes via ce lien)
Ou ici-même :
C’est l’épisode dans lequel je te résume ce qui m’a fait passer :
- De jeune salarié (2013-15) parfaitement lancé pour une belle carrière à backpacker qui cueille des poires en Australie..
- Puis de backpacker (2015 à 2019) à quelqu’un dont la soif de liberté et d’indépendance l’a poussé à créer sa propre activité (2019 – présent).
Cela te permettra de mieux comprendre le pourquoi de mes choix.
Mes questionnements, pourquoi cette évolution, ma philosophie de vie, etc.
C’est l’épisode le plus écouté et qui m’a valu le plus de retours positifs de gens qui se sont reconnus dans ces questionnements et ses aspirations de vie.
Puis tu en sauras un peu plus sur la vie personnelle du gars qui t’envoie un email chaque semaine.
Perso, l’humain joue beaucoup sur les personnes que je suis.
On attaque donc avec ce « 1er chapitre » de cette nouvelle aventure.
[/PARENTHĒSE PODCAST 🎙]
Journal d’un nomade — Chapitre 1 : acheter un van au Portugal (ça fait rêver, mais..)
PARTIE 1 – Mise en contexte :
Je t’écris le 28/03/21 depuis la Belgique.
J’ai ce mashup incroyable entre Flume, Notorious BIG & 2-Pac dans les oreilles (il y a un album complet de 2 artistes qui ont parfaitement allié les paroles de Notorious BIG avec le 1er album de Flume (le meilleur ?)).
Ce n’était pas prévu, mais j’ai dû rentrer en « urgence » moins d’un mois après notre retour au Portugal.
Car oui, mi-février 2022, nous sommes retournés au Portugal. Nous y avions déjà passé une bonne partie de 2021, notamment à Ericeira, pour permettre à ma copine d’y faire son stage de fin d’études, et fuir un peu le climat anxiogène installé et alimenté depuis mars 2020. On était donc rentré fin 2021 pour les fêtes, avant de repartir en février, donc !
Ma chère maman s’est fracturé la rotule, et même si elle ne voulait pas me le demander, je savais que revenir pour l’aider durant les premières semaines lui ferait du bien.
Peu de choses passent devant ma soif de liberté et d’indépendance.
Mais la santé de mes proches en fait évidemment partie.
Me concernant, c’est (égoïstement) un mal pour un bien..
Certes, ça bouscule nos plans…
Et heureusement, Theresa (ma copine allemande, rencontrée durant un bénévolat dans un refuge pour kangourous en Australie en 2017 (je précise au cas où) a rapidement trouvé un accord pour rester à l’endroit où elle a fait son stage l’année dernière…
Mais ces 3 semaines et demie au Portugal ont été très intenses.
Partir acheter un van au Portugal, ça sonne plutôt bien.
Ça fait rêver, même.
Et bien, dans les faits, ça a été bien plus de stress et de galères.
Et beaucoup de frustration, car j’ai dû vraiment mettre de côté mon activité, alors que je ne l’avais pas prévu.
PARTIE 2 – Bom Dià Lisboa 👋🏼 On a trouvé notre van !
Alors oui, on a trouvé notre van !
Oui, on a tout bien fait niveau administratif, niveau check mécanique..
On a dû se reloger 2 fois, car les démarches s’éternisaient..
Je t’avais d’ailleurs écrit depuis un camping à Costa de Caparica, car tout était booké ou hors de prix sur Lisbonne-même.
Mais, après 2 semaines, on quittait (enfin) Lisbonne à bord de notre flamant (pas neuf) Mitsubishi L300 !
(le même modèle que j’avais acheté en NZ #toaster !
On commence à être pas mal là (et encore, t’as pas la vue sur l’océan)
Un Mitsubishi L300 de 1990 (quasi mon âge, le bougre).
Le plus important pour moi, d’abord, l’aspect mécanique (aaaaaattends plus bas) :
- 168 000 km’s.
- 2.5 Diesel.
- Timing belt faite à 154 000 km’s
- L’historique complet
- L’histoire du véhicule : le gars l’avait racheté pour l’aménager et faire ses surf trips, et c’était son véhicule « de tous les jours », donc le van roulait tous les jours depuis 1 an (il s’était tapé les réparations relou vu qu’avant, le van avait peu roulé pour son âge).
- Châssis en très bon état pour son âge
- Juste de la rouille sous l’avant du véhicule (pas de rouille aux points clés du châssis), mais principalement « sous les pieds » du conducteur et du passager qu’il faudra qu’on traite tôt ou tard.
Puis, niveau équipement / aménagement :
- Complètement équipé à l’arrière (converti il y a un an)
- Isolation complète
- Installation électrique complète panneaux solaires, seconde batterie
- Cuisine à l’arrière (qu’on trouve la plus pratique pour utilisation extérieure et intérieure
- Lit en peigne qui laisse pas mal d’espace en dessous
Aperçu du van
Bon, on n’a pas encore pris beaucoup de photo, mais voilà à quoi il ressemble :
Il était donc prêt à partir, le vendeur en voulait 6500€.
On a pu le descendre à 6000€.
CONSEIL AVANT D’ACHETER UN VÉHICULE D’OCCASION :
Mais avant d’acheter, c’est apparemment beaucoup moins courant ici en Europe, mais quand j’ai acheté mon 4×4 en Australie ou mon van L300 en Nouvelle-Zélande, j’ai vite compris qu’une règle de base, c’était de faire checker le véhicule dans un garage DE TON CHOIX avant tout achat.
C’est donc ce qu’on a fait. Je donnerai les détails dans un article complet sur l’achat d’un véhicule au Portugal, tant il y a à dire sur le côté administratif, etc. Et ce n’est pas vraiment le sujet principal ici.
Le mécano a confirmé mon avis et ceux de quelques connaissances/potes à qui j’avais envoyé des vidéos, le moteur est globalement dans un très bon état, tout comme l’ensemble du véhicule.
Il m’a aussi donné son estimation personnelle à +-4500/5000€ pour le véhicule seul. Et vu l’aménagement complet, 6000€ est donc un prix très correct.
5500€ aurait été une bonne affaire, j’ai tenté, mais le proprio ne l’aurait pas laissé partir sous 6000€; il était sympa, mais formel à ce niveau-là.
Puis, quand tu vois le marché des vans d’occasion depuis quelques années, franchement on pense s’en être bien sorti. En Belgique et en France, les prix moyens sont devenus insensés ; des vieux véhicules de 25, 30 ans ou plus, avec parfois 300 000 kms ou plus (parfois une gueule à être resté dans le fond du jardin pendant des années) sont vendus pour entre 10 et 15 000€.
Puis, après 2 semaines à scruter les offres sur Lisbonne et même jeter un œil sur le reste du Portugal, c’était une des meilleures offres pour ce qu’on recherchait.
Pourquoi ce modèle-là ?
Dans tous les cas, il faut essayer de trouver un van qui répond à tes besoins et à ce que tu recherches.
Ce modèle a pas mal de place à l’intérieur, mais il reste petit (passe sous les 2m et ouais !) et relativement discret. On ne voulait pas du tout un camping-car ou un van trop volumineux.
On savait plutôt bien ce qu’on cherchait car :
- On avait pu tester ce modèle-là durant notre road trip en Nouvelle-Zélande
- On avait également testé un véhicule très récent (VW T6) lors de notre road trip sur la côte ouest-française (et même si c’est très confort, déjà c’est hors budget pour nous, puis c’est beaucoup trop « propre »/impersonnel/en plastique pour nous..)
On a hésité à acheter un « vide » et l’aménager nous-mêmes.
Mais voilà, à l’étranger, il faut un endroit qui se prête à cela.. Trouver le temps de se former pour bien faire les choses. Et avoir tout le matériel nécessaire..
Un jour, on le fera, mais là, ce n’était pas la situation idéale pour. On était prêt à payer un peu plus si une bonne occasion se présentait #viedeluxe.
Une fois la paperasse en ordre, nous étions prêts à fuir le bruit de la capitale ! (On avait obtenu notre NIF au préalable, mais il faut ensuite se rendre dans un centre notarial (IRN je crois) pour faire valider le transfert de propriétaire par les autorités et obtenir son DUA, je te passe les détails, ce n’était pas simple (et pas fini !))
Lisbonne, c’est vraiment une superbe ville à découvrir pour quelques jours, mais si on était revenu au Portugal, c’était surtout ses côtes, l’océan et ses petits villages de surf.
Et comme j’en avais parlé, ce qui a été fou..
C’est qu’on est parti le 2 mars, et le 3 mars a donc été notre 1er réveil dans le van, pile le jour de mon anniversaire. #synchronicitémonpote.
Durant les 10 jours qui ont suivi, on a tout de même dû courir à beaucoup d’endroits pour l’assurance, banque, pour régler quelques problèmes d’aménagements..
La réalité, c’est qu’on n’avait pas assez d’internet avec nos forfaits pour régler tout ça (ou moi bosser un peu), donc on devait trouver / squatter des cafés, etc.
Ou même se garer assez proche d’un café pour capter leur wifi depuis le van !
La preuve :
Ni vu ni connu (on l’a fait 2-3 jours, aucun problème).
Au milieu de tout cela, on a quand même pu aller voir une étape de la World Surf League à Peniche.
C’était peut-être une des dernières occasions de voir le GOAT Kelly Slater (50 balais et toujours au sommet) surfer en vrai !
D’ailleurs, faudra aussi que je fasse un article sur Peniche, car il y a un camping gratuit vraiment top et très calme, sur lequel on a pu rester durant la semaine de compétition, et commencer tout doucement à profiter à nouveau de la vie en van.
Notre freecamp à Péniche
Ces semaines aussi riches qu’intenses nous ont mis à cran.
On s’est pris la tête plusieurs fois et régulièrement (pour des conneries, bien souvent).
Puis, comme tout le monde, on doute aussi parfois sur nos choix de vie.
On est à des étapes différentes de nos vies (Theresa vient de finir ses études) et moi, qui n’ai absolument plus confiance en ce modèle, je suis déjà dans une optique de convertir mon argent dans du réel (mais sans emprunt, donc tu vois les discussions haha). Par exemple, j’étais très enthousiaste à l’idée d’acheter un van car de 1, ça convertissait quelques milliers d’euros (donc des 0 virtuels sur un compte en banque) en une maison mobile « réelle », et 2, car ayant mon activité en ligne, bah je génère des revenus tous les mois.
Or, pour Theresa, qui entre dans la vie active, c’était une décision plus importante, logiquement.
Forcément, ça nécessite de s’écouter, et de prendre des décisions avec lesquelles ont est tous les 2 à l’aise.
Mais forcément, quand il y a eu beaucoup de stress, que l’assurance tarde à nous répondre, qu’on trouve 2-3 petites couilles dans l’aménagement (qu’on a pu régler par nous-mêmes).. Bah forcément, ça crée des situations plus tendues, qui sont « normales » (mais temporaires) vu la situation.
(Ça, j’en parlerai plutôt dans l’épisode de podcast, sinon ça va faire très long).
PARTIE 3 – Et quand on pensait qu’on voyait le bout…
Après 2-3 semaines, on redescend pour se poser à Ericeira, qui est un peu l’endroit où on se sent à la maison au Portugal.. (Car le but est de descendre découvrir et profiter de l’Algarve, au sud du Portugal)
Au moment où on commençait à enfin profiter, respirer, camper en bord d’océan..
On commence à être pas mal là (et encore, tu n’as pas la vue sur l’océan)
En l’espace de 2 jours, double complication :
- J’ai reçu un message de ma maman : rotule fracturée, immobilisée pendant 6 semaines minimum.
- Malgré un check complet avant l’achat chez un bon mécano ; une couille mécanique au niveau des pistons, un truc indécelable avec un simple check de 45 min.
Le bonheur des véhicules de 30 ans (pourtant avec « seulement » 170 000 km’s et un moteur dans un très bon état général..)
(En 3 achats de (vieux) véhicules, c’est la première que j’ai une couille plus sérieuse #yeslife).
Après les 3 semaines aussi intenses, franchement, ça a été difficile d’enchainer et de s’organiser.
Mais quand tu n’as pas le choix, tu décuples ta capacité à agir.
Ça t’est sûrement déjà arrivé aussi.
Rentrer pour m’occuper de ma maman et de la maison a été une évidence, donc j’ai booké mon vol.
Après le coco, les inondations, au-delà du soutien « physique », je voulais être là pour elle, même si elle est depuis toujours mon modèle quant à la positivité et l’adversité.
C’est avant tout grâce à ma maman si je peux mener cette vie.
Elle m’a toujours encouragé et supporté dans mes choix.
Et j’ai appris à lui prouver que j’étais responsable et indépendant, même en partant seul à l’autre bout du monde.
Aujourd’hui, trop de personnes sont paralysées « par peur de ce que vont penser leurs parents ».
Oui, nos parents veulent notre bien..
Et parfois leurs conseils sont les meilleurs.
Mais parfois, leur vision du monde ne leur permet pas de voir à quel point « ce qu’ils pensent être bon et sûr » ne l’est plus forcément aujourd’hui.
Aujourd’hui, les parents qui dictent à leurs enfants (devenus adultes) de « d’abord trouver un bon travail » puis « après profiter » pensent bien faire, mais quid si cette voie ne les rend pas heureux ni épanouis ? Quid si on réalise que ce modèle est un vaste piège duquel il devient difficile de sortir quand le temps passe ?
Là aussi, long débat.
PARTIE 4 – On a failli se faire arnaquer (de 3000€, olé)
Theresa a pu trouver un accord avec l’endroit où elle a fait son stage, une chance pour nous que ça soit arrivé à Ericeira..
Tant qu’à faire, autant trouver un garage qui s’occuperait du van durant mon absence.
Régler ce problème n’était pas une urgence, mais bon, laisser des problèmes perdurer sur des vieux vans, ce n’est pas ouf.
Trouver un bon garage fiable et tant que non Portugais, ça aussi, ça a été du stress..
Le premier garage, au premier abord bien sympa, avec de bonnes reviens, m’annonce un prix délirant.
Pire, au moment de partir, il me dit qu’ils ont mal calculé, qu’il faut sortir le moteur puis démonter le haut, blabla, et il double l’estimation.
Le gars me parle alors de 3-4000€.
C’est limite la valeur du moteur Rodrigo, alors t’es gentil, mais salut.
(« 6000€, on pense s’en être bien sorti », tu te rappelles ? Ha ha. Par contre, c’est là qu’on est content d’avoir mis 6000 et non 10 ou 12 000 dans un vieux van.)
Je trouve un second garage, bien moins « fancy », plus isolé dans un petit village, donc plus local, avec aussi de bonnes reviens en portugais seulement : « Honnête, fiable, des mécanos comme on n’en trouve plus, n’abuse pas sur les prix »..
Ça rassure.
Il détecte le même problème que le 1er sans que je ne dise rien.
Il ne parle pas très bien anglais, mais comprend plutôt bien.
Parfois, tu peux sentir quand une personne est foncièrement bienveillante, tu vois ?
Genre foncièrement gentil.
Bah là, l’avenir me le confirmera ou non, mais j’ai eu cette sensation.
Il en parle avec son patron.
Et là, « soulagement » dans nos galères, il m’annonce une estimation 4 fois moins chère que le 1er.
Le patron m’écrit 800 puis 1000 en dessous.
Je me dis, bordel c’est sûrement l’addition des 2..
Et non, il dit que ça sera « entre 800 et 1000 ».
Bon, ça pique quand même, mais au moins, à ce prix-là, ça vaut la peine de réparer la bête.
Ces moteurs-là ont normalement 400-500 000 kms dans le ventre si bien suivi.
Surtout qu’il va pouvoir bien nettoyer et vérifier le moteur en profondeur.
On apprendra par la suite par des Portugais qu’il est très courant de rouler les « étrangers ». Te voilà prévenu.. C’est pour cela que, n’importe où, d’ailleurs, si tu as un problème sérieux, essaie d’avoir toujours 2 avis différents et 2 estimations. Ça peut te faire économiser un bon pactole.
J’y ai donc déposé le van le matin de mon départ pour la Belgique.
J’en ai profité pour lui demander de régler 1-2 petits trucs, habituels sur les vieux vans (genre la jauge d’essence qui bug complet). Et le gars me dit qu’il va essayer de s’en occuper tout en restant sous les 1000€.. Je t’aime Carlos. (Il s’appelle vraiment Carlos).
Et là, update ce matin, Reesa & un ami portugais qui s’y connait bien sont allés voir où ça en était, le problème principal est réglé et le reste du moteur est en très bon état.
C’était aussi un stress ces dernières semaines, car il pouvait très bien déceler d’autres problèmes importants, vu qu’il devait démonter pas mal de pièces. Ça m’a fait un bon gros soulagement d’apprendre que tout le reste était en bon état !
Il va s’occuper des 2-3 autres petits trucs et le van sera dispo dans la semaine. Et il a confirmé que ça serait sous les 1000 pour le tout. Quel prince.
Si je te raconte tout ça..
Et encore, je te passe les détails…
C’est pour te parler de la vraie vie.
Celle qu’on ne partage pas forcément en story.
Ces galères, ces complications, ça ternit un peu le mode de vie qui fait rêver sur Insta.
Puis parfois, c’est aussi un peu une honte d’avoir des galères suite à nos choix et de les avouer. Une couille mécanique comme celle-là, 3 semaines après l’achat ? J’en ai vu et revu en Australie en N-Z.
Mais ici, on a tout bien fait, c’est de la malchance, l’ancien proprio m’a confirmé qu’il n’en savait vraiment, puis il n’a jamais contesté le fait d’amener le van pour un check-up avant l’achat, on avait vraiment un bon feeling et même après la vente il nous a énormément aidés pour l’administratif à distance, etc.
Par contre, Theresa m’a même dit :
« Voilà pourquoi ça m’a toujours stressé de posséder des choses qui ont beaucoup de valeur. Quand on n’a rien, on n’a pas de tracas ».
Et c’est bien vrai.
L’émancipation dont je te parle tant n’est pas simple.
Ni rose.
Ni facile.
Aucune décision n’est simple.
Mais si je peux me permettre cette vie…
Tout en conservant une marge financière assez large..
C’est grâce au fait d’avoir ma propre activité qui me suit partout.
Et notamment grâce aux modèles des formations en ligne depuis près de 1 an et demi..
Tu auras peut-être remarqué que début du mois de mars, j’ai pu faire une grosse promo.
Quand on était à Peniche. Préparer et mettre le tout en place m’a pris 2 ou 3 demi-journées.
Un coup depuis un café, un coup depuis le van.. (d’où la photo plus haut).
Le tout dans un contexte stressant, pas « idéal » pour bosser ».
Le fait est que j’ai pu lancer cela et faire un bon C.A. durant un mois où je n’ai clairement pas pu bosser des masses.
Voilà la force de ce modèle.
Voilà la flexibilité de ce modèle.
Bien sûr, pour en arriver-là, il faut se former et se mettre au charbon par moment.
Mais c’est souvent comme ça, plus tu persévères, plus tu récoltes les fruits de tes efforts plus tard.
Et inversement, plus tu choisis la facilité, plus tu finis par le regretter et le payer..
Le marché des US a souvent 5 – 10 ans d’avance sur le FR.
Et là-bas, les formations continuent d’exploser, dans toutes les thématiques.
Alors, imagine chez nous..
Si tu as prévu ou as déjà pensé lancer une formation à l’avenir..
J’ai créé un court formulaire pour m’assurer de répondre aux questions que tu te poses dans un programme sur lequel j’ai déjà bien avancé.
Pour faire en sorte d’aborder en profondeur toutes les étapes clés.
Donc si tu coinces sur une étape, sur l’idée, la structure, comment la vendre..
C’est le moment de me faire savoir :
https://forms.gle/
Merci de m’avoir lu !
J’espère que ce nouveau concept t’a plu ?
N’hésite pas à me le faire savoir via un commentaire, ça fait toujours plaisir !
Prends bien soin de toi !
Jérémy